Absolu
Le rire jardine l’incendie.
La caresse crée la ruine.
Le vent ouvre la certitude.
La montagne scandalise le lointain.
Le sommeil vole l’hiver.
Le silence ouvre la clef.
Le sang cartographie la neige.
L’inconnu exclame l’énigme.
Le silence a faim de feu.
Le feu a faim de vide.
L’instinct sidère le hasard.
L’incendie inachève le destin.
Aujourd’hui envisage la translucidité.
Le coma dit bonjour à l’obscur.
Le temps étoile l’amnésie.
Le silence guillotine le sang.
Bonjour improvise une paralysie.
La révérence décapite la respiration.
La blessure symbolise le crâne.
Le calme éjacule l’aveuglement.
L’ellipse poignarde le geste.
L’esquive poignarde le ciel.
Le oui affirme l’insensé.
La bêtise sublime la beauté.
La nuit apparaît à l’intérieur de à oui.
Le jour disparaît à la surface de à tu.
L’oubli bégaie la solitude.
La transhumance martèle le tact.
La main martèle l’amnésie.
Le blanc bande à l’intérieur du sang.
L’ascèse boit les abeilles.
Le sommeil sculpte le destin.