Cri
Le cri crée le vide.
Le cri répond à la crudité par contumace du vide.
Le cri envisage le vent à l’intérieur du hasard du vide.
Le cri affirme la forme projectile de la respiration.
Le cri peaufine le poignard du souffle.
Le hasard inconnu du cri ourle le poignard de terreur du souffle.
Le cri invente la cible du silence.
Le cri excite le crâne debout de la bouche.
Le cri jette la pierre de la respiration avec la main de la bouche afin de détruire le regard de la lumière.
La main du cri forge l’insouciance de la terreur.
La main tranquille du cri forge l’immense poussière d’amnésie du dos jeté debout à l’intérieur du ventre.
La langue du cri projette le doigt absolu de la prolifération des mains.
La bouche debout du cri apparaît destinée au feu à l’intérieur de la terre. La main assise de la parole apparaît destinée à la passion de terre qui repose à l’intérieur de la frivolité du feu.
Le râle enracine l’aura d’illusion de la certitude.
Le hurlement dissèque le miracle de subtilité du chaos.
Le sourire du cri insinue la lacune d’alcool du laconisme.