Date

 

 

 

 

 

 

 

L’heure est l’erreur de l’horizon.

 

 

 

L’horloge est le miroir du temps. L’horloge fait miroiter le temps à travers la ligne de l’horizon. L’horloge ignore le rythme du temps. L’horloge ignore le tourbillon de subtilité du temps. L’horloge ignore les ratures d’amnésie du temps. L’horloge laisse croire que les instants n’existent pas, qu’il y a exclusivement des secondes qui ne sont rien d’autre que les slogans de distraction de l’insomnie. L’horloge moralise le temps à travers l’acte de l’identifier au miroir d’insomnie de l’éternité.

 

 

 

L’horloge photocopie l’insomnie de l’adieu au centre de l’horizon.

 

 

 

L’horloge est l’instrument de torture de la justice inconsciente.

 

 

 

L’horloge fait germer des miroirs de culpabilité au centre de la gorge.

 

 

 

 

 

La date fête l’anniversaire d’un jour insignifiant.

 

 

 

La date efface le destin. Le destin rature la date.

 

 

 

La date atteste le suicide manqué de l’éternité de la mort.

 

 

 

Les dates sont des mendiantes de larmes.

 

 

 

 

 

Le calendrier est l’alphabet des nombres.

 

 

 

Connaître la date et l’heure est croire au Christ à la vitesse de la lumière.

 

 

 

Le calendrier atteste la distraction diabolique de la crucifixion. Le calendrier atteste le n’importe croix.

 

 

 

Il y a un interdit disséminé à travers le calendrier, un interdit similaire à une rumeur qui atteste une mascarade de massacres, une idée fastidieuse qui hypnotise le cœur à travers des condoléances.

 

 

 

La fainéantise du calendrier signifie l’insomnie de la naissance.

 

 

 

Le calendrier est le nombril du quiproquo.

 

 

 

Les quiproquo de culpabilité du calendrier témoignent de l’éternité de la mort.

 

 

 

 

 

Chaque anniversaire révèle le hasard de viol de l’ainsi.

 

 

 

Le sourire apocryphe de l’échafaud fête l’anniversaire d’un jour ou l’autre.

 

 

 

L’inceste souhaite l’assassainteté d’une date.

 

 

 

La transparence de l’inceste produit l’insomnie de traits d’esprit de la mort.

 

 

 

 

 

Qui plus est comme si de rien n’était décide la date de dire vrai et vrai.

 

 

 

Nul ne s’en doute est la date de la mort dans l’être.