Ecriture

 

 

 

 

 

 

 

L’écriture ne désire pas la vérité.

 

 

 

L’écriture n’est pas à la recherche de vérités universelles. L’écriture affirme le paradoxe de vouloir donner une forme au monde sans croire que le monde a un sens. L’écriture affirme que c’est précisément parce que le monde n’a aucun sens qu’il aura une forme.

 

 

 

L’écriture donne une forme au monde sans l’échanger contre un sens. L’écriture affirme que le monde n’a aucun sens transcendant caché. Ainsi le jeu de l’écriture survient comme l’inverse même du sérieux de la superstition. En effet, la superstition juge futile de donner une forme précise au monde en ne faisant rien d’autre que produire le masque de sens d’un univers caché.

 

 

 

L’écriture méprise le sens. L’écriture oublie la lumière du sens.

 

 

 

L’écriture apparaît en dehors du sens et du non-sens. L’écriture tente de destiner le monde en dehors du sens et du non-sens.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare l’exactitude des formes impures.

 

 

 

L’écriture joue à créer des figures de monde afin d’esquiver des ensembles d’informations parasites.

 

 

 

L’écriture affirme le tourbillon d’équilibre des symboles.

 

 

 

L’écriture transforme la pensée lisible du sens en parabole illisible de la sensation.

 

 

 

 

 

L’écriture donne à sentir l’insensé du langage.

 

 

 

Le désir de l’écriture n’est pas de tout dire. La monstruosité de l’écriture déclare chaque chose en dehors de tout.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct d’oublier chaque chose en dehors de tout.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de destiner l’insensé du langage à une chose particulière.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct de déclarer l’insensé du langage à tu.

 

 

 

L’écriture répète le hasard insensé du langage par le geste de destiner son apparition en dehors de tout à tu.

 

 

 

L’écriture n’utilise pas le langage. L’écriture palpe le langage par le tonnerre de translucidité du crâne afin d’affirmer la volonté d’abandonner forme. L’écriture déclare la parabole de l’anesthésie. L’écriture affirme le langage comme la catastrophe de paradis d’une chose à tu. L’écriture donne à sentir le langage afin de montrer la parabole de scandeur du monde comme certitude d’anesthésie du destin.

 

 

 

L’écriture a la volonté paradoxale de donner un lieu immédiat à la passion d’utopie du langage.

 

 

 

L’écriture imagine un lieu où le langage n’est pas la limite infinie d’une loi. L’écriture imagine un lieu où le langage apparaît comme la déclaration de sang

 

du silence.

 

 

 

L’écriture hérite des livres de la loi et elle les brûle à mains nues.

 

 

 

L’écriture déclare le feu de gravitation de l’insensé.

 

 

 

L’écriture projette les formes par le feu de clandestinité du silence.

 

 

 

L’écriture détruit la lumière de la vérité par la certitude de coma du feu.

 

 

 

L’écriture détruit la lumière de la vérité par l’extase de sang du silence.

 

 

 

 

 

L’écriture à la fois précipite et ralentit la pensée. L’écriture à l’intérieur d’un seul instant joue à aller à la fois plus vite et plus lentement que la pensée. L’instinct contorsionniste de l’écriture projette une multitude de pensées à l’intérieur d’un seul mot, d’une seule lettre comme épanouit d’immenses tas de temps entre deux mots, entre deux lettres. L’écriture invente le lieu où la vivacité inouïe des dissociations d’idées coïncide avec la démesure de lenteur de l’habitude de l’oubli. L’écriture invente le lieu où la précipitation irrationnelle de l’âme coïncide avec le silence immobile de la bestialité.

 

 

 

L’écriture détruit la limite infinie du sens par la finitude illimitée du ça tombe à l’intérieur du coma.

 

 

 

La stupeur de l’homme est d’être le message messianique du sens avant même d’apparaître au monde. L’extase souveraine de l’écriture rature le message messianique du sens par la mystification de grâce du scandale de l’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

L’écriture détruit comme crée le monde. L’écriture envisage le monde par la flèche de sang de l’insensé.

 

 

 

L’écriture donne à sentir la coïncidence de la terre et du ciel en deçà de la lumière de l’horizon.

 

 

 

L’écriture envisage le charme de terreur du monde jusqu’à le projeter à l’intérieur de tu.

 

 

 

L’écriture donne à sentir la connivence illisible de la terre et du ciel à l’intérieur de l’extase de certitude du sommeil à tu.

 

 

 

L’écriture invente un vide afin d’accueillir l’apparition d’une matière inconnue. L’écriture ne crée pas quelque chose à partir de rien, l’écriture crée un vide à partir de tout. L’écriture crée un vide par une décomposition fragile du tout. L’écriture crée un vide afin de sortir du tout. L’écriture crée un vide afin d’affirmer le fragment d’incendie fatal du hors-tout.

 

 

 

L’écriture suit le monde à la lettre jusqu’à ce que le monde se retourne afin de savoir pourquoi il apparait ainsi suivi. La séduction de l’écriture provoque les contorsions d’immobilité du monde. L’écriture montre le dos du monde comme extrait de démesure de l’immédiat.

 

 

 

L’écriture transforme le lieu du monde en par suite de la chute du paradis. L’écriture transforme le lieu du monde en coma debout du ça tombe à la surface du destin.

 

 

 

 

 

Le paradoxe du livre est d’apparaître comme un événement à la fois intime et impersonnel. A l’intérieur du livre, la solitude de l’auteur tutoie la solitude du lecteur, la solitude de l’auteur touche au loin la solitude du lecteur. Cependant, l’auteur adresse les mêmes mots à chaque lecteur. Le livre tutoie avec des mots qui ne sont pas uniquement adressés à celui qu’il tutoie. Le livre intimise le lecteur comme n’importe qui. L’ambivalence du livre est d’adresser au lecteur des mots qu’il adresse aussi à n’importe qui. L’ambivalence du livre envers le lecteur révèle l’absurdité d’une préférence indifférente. Le lecteur est l’élu quelconque du livre. Le lecteur est le n’importe qui élu du livre.

 

 

 

Un homme qui ne parlerait jamais à plusieurs personnes à la fois, qui s’adresserait toujours à une existence particulière et qui face à chaque existence particulière dirait toujours les mêmes mots, un tel homme parlerait comme un livre.

 

 

 

Distinguer l’écriture et la publication. L’écriture affirme une volonté en dehors de la décision. La publication révèle une décision en dehors de la volonté. La publication est la décision ridicule d’adresser la solitude insensée de la chair à l’anonymat de sens de la totalité.

 

 

 

Une utopie d’écriture. Ecrire des livres destinés à une seule existence. Ecrire des livres clandestins. Chaque livre apparaîtra ainsi comme une lettre d’amour monstrueuse. Chaque livre apparaîtra ainsi comme une lettre qui ne sera ni ouverte ni fermée, ni intime ni publique, comme l’illusion inexorable d’une illisibilité à tu.

 

 

 

 

 

Un livre n’est pas un œil toujours ouvert. En effet, il est préférable afin de lire de tourner les pages du livre c’est-à-dire de ciller ses yeux sans ciller ses paupières. Un livre attend comme une paupière toujours ouverte. Un livre attend comme une paupière toujours ouverte cillée par la pulsation des yeux. Un livre pose l’aveuglement d’une paupière toujours ouverte cillée par la pandiculation de sourire soufflé des yeux.

 

 

 

La lecture respire le jeu de devenir le prestidigitateur de la fatalité.

 

 

 

Chaque livre lit le regard de vide de notre volonté. Chaque livre lit le tact d’injustice de notre âge.

 

 

 

 

 

La déclaration intime de l’écriture n’est pas un échange. La déclaration intime de l’écriture apparaît comme un don. La logique de l’échange suppose que l’emplacement de la relation précède obligatoirement l’envoi d’une forme. Le don n’est pas un échange de différences dans un temps et un espace déterminés. Le don crée un temps et un espace par l’affirmation d’une particularité hors-sens. L’échange organise un réseau d’objets ou de signes connus à travers la convention d’une demande ou d’un souhait. Le don projette des apparences en dehors de toute connaissance et de toute attente. Le don projette la catastrophe de jubilation de l’insensé. Il n’est possible d’échanger que des preuves de vie autrement dit des transparences de mort. Le don n’échange pas des preuves de vie, le don projette les certitudes du destin immédiat. Le don projette l’explosion de coma de l’instinct comme monstruosité de candeur du destin.

 

 

 

Le geste de l’écriture n’est ni celui de livrer une identité ni celui de se délivrer de l’existence. L’écriture livre l’extase immédiate de l’existence en dehors de l’identité et du néant.

 

 

 

L’écriture ne répond pas aux questions de l’un ou de l’autre. L’écriture répond à la déclaration immédiate du monde en dehors de tout.

 

 

 

L’écriture n’est pas une prière adressée au mur de mutisme de l’autre. L’écriture apparaît comme l’instinct de désespoir d’une extase destinée à tu.

 

 

 

L’écriture affirme la métamorphose projectile de la parole.

 

 

 

L’écriture contemple la parole par la fenêtre de terreur de la naïveté.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de parler avec une seule oreille et d’écouter avec deux bouches. L’écriture affirme le geste de parler avec une oreille de tohu-bohu cyclopéen qui savoure le rythme de la respiration du sang et d’écouter avec deux bouches qui peaufinent le fou rire de métamorphose de la certitude comme feu d’anesthésie du crâne.

 

 

 

 

 

A chaque fois que l’écrivain parle, l’espèce humaine lui demande tous ses papiers (papiers d’identité, papiers hygiéniques, papiers bancaires) excepté le papier sur lequel il écrit. A chaque fois que l’écrivain parle, l’espèce humaine décide d’ignorer le feu de cendres impeccables sur lequel il écrit.

 

 

 

L’écrivain est un dément subtil qui a pris en otage son irresponsabilité. Cette irresponsabilité ne deviendra la forme d’un visage que le jour où l’espèce humaine versera une rançon afin que l’écrivain préfère de ne pas la libérer. L’écrivain désire que la rançon soit composée de billets non imprimés à savoir de milliards de feuilles blanches sur lesquelles il écrira ou n’écrira pas à loisir. La stratégie de l’espèce humaine est d’ignorer ce contrat si bien que l’écrivain écrit des livres sur des pages qui selon le hasard de son sentiment n’existent pas. Ce n’est ainsi qu’après la mort de l’écrivain que l’espèce humaine décide de lui accorder les pages sur lesquelles il aura en vérité écrit.

 

 

 

Il est possible de faire semblant d’abolir la censure sur une page, cependant cette page reste disposée avant et après une autre. Déclarer la souveraineté de l’écriture en dehors de la raison n’est qu’une imposture tant que subsiste la peur de perdre des pages. Il n’est pas difficile d’apparaître en dehors de la censure du sens à l’instant d’inscrire une phrase sur une page. Le problème d’extase parabolique de l’écriture est de savoir comment apparaître en dehors de la censure du sens par le geste d’équilibrer la suite des pages à l’intérieur du feu d’anesthésie du sang.

 

 

 

 

 

L’écriture oublie en dehors du désir. L’écriture oublie par besoin en dehors du désir. Le charme d’anesthésie de l’écriture déclare l’oubli comme vide de hasard de la tragédie en dehors du désir.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct d’apparaître comme le symbole de certitude de l’oubli.

 

 

 

L’écriture envisage le monde comme cible immédiate de l’oubli.

 

 

 

L’écriture affirme la posture inhumaine de la matière humaine de l’oubli.

 

 

 

L’écriture projette le vide debout de l’oubli comme hémorragie de comment ça va de l’érosion.

 

 

 

Au lieu d’écrire ses mémoires, écrire son oubli. Au lieu d’écrire le journal de sa vie, écrire le journal à l’envers de son existence, c’est-à-dire de l’instant de sa disparition jusqu’à l’instant de sa venue au monde.

 

 

 

 

 

L’écriture préfère plutôt que de déposer des fleurs sur les tombes afin de ne pas oublier les morts, immiscer des tombes à l’intérieur des fleurs afin de ne pas oublier le charme de leur vivacité.

 

 

 

L’écriture donne une forme immortelle à la chair du mourir.

 

 

 

L’écriture donne forme à la disparition posthume de l’immortalité de la chair.

 

 

 

L’écriture affirme la tentation d’exister en dehors de la vie et de la mort.

 

 

 

La bestialité de l’écriture sauvegarde le besoin d’apparaître immortel en dehors du désir d’éternité de la lumière.

 

 

 

L’écriture déclare le vide tabou de mourir jusqu’à rencontrer la posture d’amnésie debout de l’immortalité.

 

 

 

L’écriture déclare la catastrophe de frivolité d’apparaître immortel à la surface de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture affirme la tentation de suivre à sang nu la trajectoire immobile de l’immortalité jusqu’à oui.

 

 

 

Le gag de la grâce affirme le tact de violence de commencer à écrire après sa mort. Le calme paradoxal de la grâce affirme le gag de lenteur d’écrire à la suite de la tragédie immobile de mourir.

 

 

 

L’écriture détruit la gloire d’anonymat du suicide manqué de la mort.

 

 

 

L’écriture imagine une langue de silence que le suicide manqué de la mort ne sait pas lire.

 

 

 

L’écriture détruit le suicide manqué de la mort à l’intérieur l’aujourd’hui illisible du destin.

 

 

 

 

 

Concevoir l’écriture en tant que crime est un désir dérisoire. En effet le crime supposé de l’écriture ne serait alors rien d’autre que la distraction de tuer des lecteurs qui ne sont pas vivants. La souveraineté de l’écriture n’est pas le geste de tuer des cadavres. La souveraineté de l’écriture affirme le geste de métamorphoser le délire des morts en page noire à blanc du sommeil de son destin.

 

 

 

Penser que l’écriture est un crime est une croyance de fœtus posthume. L’écriture déclare la monstruosité d’innocence d’apparaître à la fois en dehors de la loi et la transgression de la loi.

 

 

 

L’extase désinvolte de l’écriture affirme le geste d’oublier à la fois la loi et le crime.

 

 

 

L’écriture affirme la grâce de bondir d’un seul geste immobile en dehors du respect de la loi et du désir du crime.

 

 

 

Le style n’est ni un assassinat réel ni un simulacre d’assassinat. Le style esquive l’imminence d’un assassinat.

 

 

 

L’innocence souveraine de l’écriture détruit ce qui est autorisé inconsciemment.

 

 

 

L’innocence souveraine de l’écriture détruit la possibilité même de ce qui est distraitement permis.

 

 

 

L’écriture détruit les syllogismes de l’identité par la simplicité de terreur du destin.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct de regarder son visage en dehors des miroirs. L’écriture affirme la pulsion de contempler son visage comme invention de l’amnésie debout. L’écriture affirme l’instinct de regarder son visage comme projectile comestible du silence de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture ne met pas en abîme le visage à l’intérieur du monde. L’écriture ne met pas en abîme le monde à l’intérieur du visage. L’écriture repose le visage au dos du monde.

 

 

 

L’écriture contemple le monde par le c’est-à-dire de vide tabou du visage.

 

 

 

L’écriture affirme le visage comme gueule jouie de la clarté nocturne. L’écriture affirme le visage comme rature d’innocence de l’éjaculation d’anesthésie du sang.

 

 

 

L’écriture invente la certitude du visage par la fenêtre taciturne de la voix.

 

 

 

L’écriture sculpte un visage à l’intérieur de chaque vertèbre.

 

 

 

L’écriture jongle avec le tonnerre de vertèbres inouïes du visage par les confidences cosmétiques de la foudre.

 

 

 

Le paradoxe de joie de l’écriture décapite le vide de sang du visage et le métamorphose ainsi en page blanche.

 

 

 

L’écriture déclare l’écran du crâne comme projectile inexorable du blanc.

 

 

 

L’écriture sculpte le magma d’abstraction de la solitude à l’intérieur de l’apocalypse de paradis du crâne.

 

 

 

L’écriture esquive à la fois la stupeur de la vulgarité et l’orgueil de l’intelligence par la parabole d’instinct contorsionniste du sang.

 

 

 

Le geste d’écrire métamorphose le hasard d’amnésie du visage par le fou rire cosmétique de la respiration de la main.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme l’invention de la certitude.

 

 

 

L’écriture déclare la monstruosité aveugle de la certitude.

 

 

 

L’écriture déclare la source d’incendie de la certitude.

 

 

 

L’écriture affirme l’impureté immanente du langage à l’intérieur de l’incendie de gel de la certitude.

 

 

 

L’écriture détruit la vérité du sens par l’anesthésie de la certitude.

 

 

 

L’écriture déclare la posture d’illisibilité de la certitude.

 

 

 

L’écriture déclare la certitude de l’instinct à l’intérieur d’une langue illisible. L’écriture déclare la certitude de l’instinct à l’intérieur d’une langue imaginée au jour la nuit l’instant par la posture d’extase de la chair.

 

 

 

L’écriture déclare la pulsation d’anesthésie de la certitude par la respiration de silence de la main.

 

 

 

L’écriture déclare le coma cosmétique de la certitude par la bouche debout du sang.

 

 

 

L’écriture incarne le dos de papier de la certitude.

 

 

 

L’écriture répète le vide debout de la certitude comme tas d’extases du silence.

 

 

 

L’écriture déclare les coïncidences de frivolité de la certitude comme envol de sommeil de la gravitation.

 

 

 

L’écriture sculpte le tas de plaisanteries de la certitude à la surface du feu de l’érosion.

 

 

 

La jonglerie de terreur de l’écriture mange la certitude de l’âme à sang nu.

 

 

 

La grâce parabolique de l’écriture mange la certitude de l’âme à sang nu afin de la métamorphoser en posture de bestialité du crâne.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct de suivre le silence.

 

 

 

L’écriture ne parle pas aux hommes. L’écriture préfère destiner la parole au silence des choses. L’écriture joue à parler aux hommes comme s’ils incarnaient l’apparition parabolique du silence. L’écriture joue à parler aux hommes comme s’ils incarnaient la catastrophe de grâce de la respiration du silence. L’écriture affirme l’instinct de répéter le silence des choses.

 

 

 

Celui qui écrit apparaît pendu par la bouche à la branche d’un arbre au-dessus du vide. Si quelqu’un demande à celui qui écrit pourquoi il se tient ainsi pendu et que celui qui écrit ne parle pas, l’autre pensera qu’il ne sait pas pourquoi il se tient ainsi, malgré tout celui qui écrit existera toujours pendu à la branche. S’il dit la vérité, il se tuera. S’il dit la vérité sa parole sera identique à un suicide. Ainsi quand celui qui écrit apparaît en silence, sa chair déclare la nécessité de taire la certitude de sa posture afin qu’elle existe. Ainsi quand celui qui écrit apparaît en silence, il incarne la déclaration d’immortalité de sa posture. Le silence de la posture de celui qui écrit ne révèle pas la forme d’un secret. Le silence de la posture de celui qui écrit déclare simplement la certitude d’apparaître pendu à la chute impeccable de sa bouche.

 

 

 

L’écriture déclare la chute du silence. L’écriture tombe le silence. L’écriture déclare la chute alibre du silence à l’intérieur de la monstruosité d’innocence du destin.

 

 

 

L’écriture déclare le silence comme pulsation de la règle c’est-à-dire comme répétition de sang de la solitude.

 

 

 

L’écriture projette la répétition du silence.

 

 

 

L’écriture tombe en possession de l’extase de frivolité du silence.

 

 

 

La catastrophe de facilité de l’écriture déclare le tas d’extase du silence.

 

 

 

L’écriture brûle la parole à l’intérieur de la poussière du sang jusqu’à déclarer la bêtise sublime du silence. L’écriture brûle la parole à l’intérieur de la poussière du sang jusqu’à déclarer le ça tombe de nudité debout de la respiration.

 

 

 

La bêtise souveraine de l’écriture improvise la répétition de certitude du silence.

 

 

 

La parole à l’abandon de l’écriture apparaît projetée entre terre et ciel comme entre jour et nuit par la répétition de certitude du silence.

 

 

 

La souveraineté de l’écriture a la tentation de déclarer la bêtise comme flèche paradoxale de la grâce. La souveraineté de l’écriture déclare la tentation de grâce de projeter la bêtise au dos de l’immobilité du ciel à l’instant.

 

 

 

L’écriture pose l’enthousiasme de la bêtise à la surface de la lucidité du ciel.

 

 

 

L’écriture déclare la jubilation de la bêtise comme grâce de terreur du coma.

 

 

 

L’extase tacite de l’écriture bégaie la bouche de silence du coma.

 

 

 

L’écriture déclare la répétition du silence comme coma projectile de la respiration du sang.

 

 

 

L’écriture déclare le silence de l’âme par le gag d’extase de la démesure du monde.

 

 

 

L’écriture déclare l’apocalypse impeccable du silence.

 

 

 

L’écriture déclare la répétition de silence de l’extase comme posture d’apocalypse du paradis.

 

 

 

L’écriture déclare le déluge de silence de l’apocalypse du paradis.

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct de suivre l’arbre bestial du silence grâce à la parabole de sang de la chute du paradis.

 

 

 

Le silence de l’écriture déclare le gag de grâce d’apparaître pendu à la chute de l’arbre d’immortalité du paradis.

 

 

 

La réponse irresponsable de l’écriture déclare le ça tombe du silence à sang nu.

 

 

 

L’écriture déclare la répétition de silence du ça tombe debout de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture déclare le ça tombe debout du silence jusqu’à l’arbre de sang de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture déclare la répétition du silence jusqu’au scandale d’immortalité de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture déclare l’apocalypse impeccable de la chute comme silence illisible du destin.

 

 

 

L’écriture déclare la chute du silence comme répétition à sang nu de la couleur d’aujourd’hui du destin.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare le jeu de la tragédie.

 

 

 

L’écriture déclare la syncope de fou rire de la tragédie.

 

 

 

L’écriture déclare la jubilation de tomber en possession du gag de clarté du langage à l’intérieur de l’apocalypse de désinvolture de la tragédie.

 

 

 

 

 

L’écriture clandestine la certitude de l’apparition du monde à oui.

 

 

 

L’écriture déclare les postures de l’apparition du destin. L’écriture déclare l’instinct d’apparaître destiné à l’inhumain. L’écriture déclare l’instinct d’apparaître destiné à une chose, à un événement, au vide, à la matière, aux végétaux, aux minéraux, aux animaux, au paradis, à la couleur, à à, à oui, à tu, à sauf.

 

 

 

La mystification d’ascèse de l’écriture déclare l’irresponsabilité sans pardon d’apparaître jailli par l’extase alibre de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture déclare l’extase d’exactitude du sang de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture projette le scandale du destin par l’extase de sang de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture déclare la nécessité incroyable de l’aujourd’hui à tu.

 

 

 

L’écriture déclare le destin clandestin de l’aujourd’hui à tu.

 

 

 

L’écriture déclare la chose d’immortalité de l’aujourd’hui à tu.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct d’apparaître aveugle par volonté.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct d’apparaître aveugle par le sommeil de volonté du destin.

 

 

 

Le gag de clarté de l’écriture déclare l’instinct d’aveuglement du destin par la répétition de silence de l’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare le silence immédiat du destin.

 

 

 

L’écriture respire le coma de certitude du destin.

 

 

 

L’écriture affirme le feu d’illisibilité du destin.

 

 

 

L’écriture affirme l’incendie de silence de la frivolité du destin.

 

 

 

L’écriture déclare la pandiculation de l’instinct à la surface du destin.

 

 

 

L’écriture déclare la démesure de l’immédiat à la surface de facilité du destin.

 

 

 

La tentation de l’écriture joue à équilibrer l’explosion des apparences à la surface du destin.

 

 

 

L’écriture répète la pulsion de grâce de sentir les postures de monstruosité du destin.

 

 

 

L’écriture répète la pulsion de l’extase comme désinvolture d’immobilité de l’inexorable.

 

 

 

L’écriture abandonne la suite des phrases à l’intérieur de l’instinct de facilité du destin.

 

 

 

L’écriture sauvegarde le cyclone de la suite des phrases à l’intérieur de la couleur du destin.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare la sensation du ça tombe en dehors de l’être et de l’il y a.

 

 

 

L’écriture touche la déclaration de chute du monde.

 

 

 

L’écriture affirme l’instinct de caresser le monde comme miracle de la chute.

 

 

 

L’écriture déclare la chute alibre par contumace de la certitude de la chair.

 

 

 

L’écriture projette la posture de ça tombe de la chair comme chose de monstruosité de l’âme.

 

 

 

L’écriture déclare le scandale de candeur de tomber face au dos à l’intérieur du silence.

 

 

 

L’écriture déclare le ça tombe jailli du silence de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture déclare la chute alibre de dormir debout à l’intérieur du sang de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture déclare la paralysie épanouie de la certitude du ça tombe à oui.

 

 

 

L’écriture déclare la nécessité de suivre la désinvolture de terreur de l’existence à l’intérieur de la parabole du ça tombe à oui.

 

 

 

L’écriture déclare la sensation de la chute du paradis comme érosion de l’apocalypse à oui. L’écriture affirme le feu de ça tombe debout de la certitude par l’extase de poussière du sang.

 

 

 

L’écriture déclare la syncope d’apparaître de la matière comme parabole de l’apocalypse à oui.

 

 

 

L’écriture déclare la joie de tomber debout à l’intérieur de la parure de silence de la grâce du sang.

 

 

 

L’écriture déclare la grâce de tomber à l’intérieur du sommeil de sang de la couleur du destin.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare l’ascèse inexorable du sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare la grâce d’apparaître lucide debout par la volonté d’amnésie obscène du sommeil.

 

 

 

La grâce de tragédie de l’écriture détruit la croyance en l’inconscient par la facilité de terreur du sommeil.

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct de dormir jusqu’à comme tu par la marge de nécessité du ciel.

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct de dormir dévoré par la couleur du destin.

 

 

 

L’écriture erre par reptation d’extase. L’écriture erre avec précision par les crampes de séisme funambule du sommeil.

 

 

 

L’écriture affirme la chute en érection du sommeil comme avalanche d’anesthésie de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture déclare la parure d’anesthésie du dos. L’écriture déclare la certitude du dos comme parure de tonnerre tacite du sommeil.

 

 

 

L’écriture paralyse l’immobile au dos de la clarté du destin.

 

 

 

L’écriture déclare la respiration du coma. L’écriture déclare la respiration d’aisance du coma.

 

 

 

L’écriture respire le coma impeccable de l’inconnu.

 

 

 

L’écriture déclare le coma de respirer l’arbre bestial de l’inexorable. L’écriture déclare le coma de respirer l’arbre d’aveuglement du destin.

 

 

 

L’écriture déclare l’arbre bestial du coma comme crâne de candeur du destin.

 

 

 

L’écriture dort le monde. L’écriture dort l’extase du monde. L’écriture dort l’extase de terreur du monde.

 

 

 

L’écriture dort le don du monde. L’écriture dort le don du monde à oui.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct d’apparaître à l’intérieur du sang.

 

 

 

L’écriture déclare l’exactitude du sang. L’écriture déclare l’injustice de certitude du sang.

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct d’apparaître à l’intérieur de la suite de silence du sang.

 

 

 

L’écriture déclare le sourire d’extase tacite du sang.

 

 

 

L’écriture déclare la crampe d’anesthésie de la respiration du sang.

 

 

 

L’écriture déclare la tentation de toucher le ça tombe immobile de la respiration du sang.

 

 

 

L’écriture déclare la statue de sang de la nécessité.

 

 

 

L’écriture déclare le sang inexorable de la certitude comme tas de silences de l’aujourd’hui.

 

 

 

L’écriture dénude le crâne contorsionniste du sang.

 

 

 

Le crâne bestial de l’écriture imagine la respiration d’immobilité du sang.

 

 

 

L’écriture projette la démarche immobile de la respiration du sang au dos de la bouche du silence.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de respirer le vol en éclats du crâne à main nue.

 

 

 

L’écriture affirme le geste de respirer le vol en éclats du crâne par la main de nudité du sang.

 

 

 

L’écriture déclare le tas d’apocalypse du crâne comme poussière de silence du sang.

 

 

 

L’écriture joue à dormir décapitée par l’extase de gel du sang.

 

 

 

L’orgie de coma de l’écriture déclare l’instinct d’apparaître pendu à la parabole de certitude de la décapitation.

 

 

 

L’extase de l’écriture déclare l’incendie de respiration cosmétique d’exister pendu par la langue à la galaxie de bégaiements de la décapitation.

 

 

 

L’écriture sculpte la peau de décapitation du sang.

 

 

 

L’écriture déclare le strip-tease de respiration de la décapitation du sang.

 

 

 

L’écriture déclare la peau de respiration du crâne comme fenêtre d’instinct cosmétique de la décapitation du sang.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare la posture d’incroyable de la solitude.

 

 

 

La souveraineté de l’écriture déclare le feu de poussière de la respiration comme posture d’instinct rituel de la solitude.

 

 

 

L’écriture déclare la solitude comme la suite d’une avalanche de voix.

 

 

 

L’écriture utilise le crâne comme écran de respiration des voix.

 

 

 

Le gel projectile de l’écriture paralyse de joie le miracle de terreur de la solitude.

 

 

 

L’écriture déclare la solitude de mourir sauf.

 

 

 

 

 

L’écriture affirme la particularité paradoxale de la répétition. L’écriture affirme l’extase de solitude de la répétition. L’écriture déclare la répétition à sang nu du silence comme jubilation de coma debout de l’immortalité.

 

 

 

L’écriture déclare la pulsion de répéter la sensation à blanc.

 

 

 

L’écriture déclare la parabole cyclopéenne de la répétition. L’écriture déclare la posture à la fois aveugle et borgne de la répétition. La parabole ne surgit pas par l’aveuglement des deux yeux, la parabole surgit par la répétition d’aveuglement d’un œil seul. La parabole surgit par la répétition d’aveuglement d’un œil seul et sauf. La parabole surgit par la répétition de solitude de l’aveuglement comme instinct debout du sommeil.

 

 

 

L’écriture sculpte la bouche de la répétition. L’écriture sculpte la bouche aveugle et borgne de la répétition comme crâne du sommeil debout au jour la nuit.

 

 

 

 

 

L’écriture apparaît plus vite que la vitesse de la lumière et plus lentement que l’immobilité de la nuit.

 

 

 

L’écriture sculpte la parabole de sang de l’instinct d’apparaître au jour la nuit.

 

 

 

L’écriture projette la chair au dos de l’amnésie du temps. L’écriture adresse à chaque instant la chair à la venue du jour comme à la chute de la nuit.

 

 

 

Le gag de clarté de l’écriture montre le pacte de terreur de la répétition du jour et de la nuit. Le gag de clarté de l’écriture montre le chaos en équilibre de la rencontre du jour et de la nuit. Le gag de clarté de l’écriture montre le paradis d’apocalypse de la connivence du jour et de la nuit.

 

 

 

L’écriture imagine la pulsion d’apparaître au jour la nuit l’instant.

 

 

 

L’écriture clandestine le destin au jour la nuit l’instant.

 

 

 

La respiration de l’écriture déclare l’incendie d’incroyable de la chute au jour la nuit l’instant.

 

 

 

La respiration de l’écriture déclare la répétition du silence au jour la nuit l’instant par la catastrophe de sommeil du sang.

 

 

 

L’écriture destine le monde à oui par les figures de sommeil contorsionniste de la chute au jour la nuit l’instant.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare la monstruosité de l’innocence.

 

 

 

La posture alibre de l’écriture déclare la chute impeccable du paradis.

 

 

 

La respiration d’illisibilité de l’écriture déclare le scandale de dormir au paradis.

 

 

 

La grâce de terreur de l’écriture déclare l’instinct d’apparaître crucifié à la chute impeccable du paradis.

 

 

 

L’écriture déclare la posture de frivolité de l’apocalypse.

 

 

 

L’écriture clandestine l’apocalypse du paradis en dehors de tout.

 

 

 

La suite d’utopie immédiate de l’écriture clandestine l’existence à l’intérieur de la jubilation de sommeil du déluge.

 

 

 

L’écriture déclare la répétition de certitude de l’innocence à l’intérieur comme au dos de l’apocalypse du paradis.

 

 

 

 

 

L’écriture ritualise le besoin par le geste de jeter les dés comme don cosmétique du destin.

 

 

 

L’écriture projette le gag de terreur du besoin comme symbole de l’immortalité.

 

 

 

L’écriture déclare l’habitude de clandestinité du besoin comme minerai d’imminence de la certitude.

 

 

 

Celui qui écrit un anthropophage paradoxal. Celui qui écrit mange le langage des hommes. Celui qui écrit essaie de manger le langage des hommes afin de le transformer en rire de certitude du blanc.

 

 

 

 

 

Celui qui écrit n’a pas de nom pour les autres hommes. Celui qui écrit apparaît prénommé par le silence des choses.

 

 

 

Celui qui écrit possède seulement un prénom tacite adressé à chaque chose du monde. Ces prénoms multiples dorment entassés à la surface de l’inconnu. Celui qui écrit tente de les extraire du sommeil sans malgré tout les réveiller.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare l’instinct contorsionniste d’apparaître debout à la surface du papier.

 

 

 

L’écriture a la tentation de déchirer le feu par le seul geste d’y jeter du papier.

 

 

 

Le gag d’extase de l’écriture peaufine le minerai d’imminence d’un feu d’artifice de cendres à l’intérieur du ciel de sperme du papier.

 

 

 

L’écriture envoie les gestes de jubilation du papier à la ruine virtuose du sommeil. L’écriture envoie les gestes de jubilation du papier à la certitude du vide comme viol impeccable de la solitude.

 

 

 

 

 

L’écriture déclare la parabole de mystification de l’immédiat.

 

 

 

L’écriture affirme le tact de sauvagerie de la métaphore d’exister.

 

 

 

L’écriture peaufine la cathédrale de connivence des événements à l’intérieur de la pandiculation impeccable du vide.

 

 

 

 

 

L’écriture détruit la croyance en la quotidienneté de Dieu par l’improvisation d’habitude de la grâce de la terreur.

 

 

 

Le gag mystique de l’écriture est de montrer comment exister à volonté à l’intérieur ou à l’extérieur du ventre de Dieu. Ceux qui vivent exclusivement à l’intérieur du ventre de Dieu sont condamnés à être des idiots. Ceux qui vivent exclusivement à l’extérieur du ventre de Dieu sont condamnés à rester des lecteurs.

 

 

 

 

 

Le silence d’enfance de l’écriture détruit le mutisme de l’inconscient.

 

 

 

Le jeu rituel de l’écriture transforme les parents en parure de pari de l’ascèse.

 

 

 

Le feu d’enfance de l’écriture affirme la subtilité de l’existence comme déchirure

 

transfinie du hasard inconnu.

 

 

 

 

 

Il n’y a pas de degré de l’écriture. L’écriture n’apparaît ni au premier, ni au second degré. L’écriture n’apparaît ni au degré zéro, ni à l’infini des degrés. La désinvolture de terreur de l’écriture affirme l’extase d’exister en deçà de tout degré.

 

 

 

La désinvolture de terreur de l’écriture déclare le séisme de verre de l’instinct.

 

 

 

L’écriture affirme l’anesthésie de l’instinct par le sourire de candeur de la catastrophe.

 

 

 

La rature à blanc de l’écriture déclare le gag de grâce du zéro debout.

 

 

 

 

 

Le stylographe insinue le poignard de l’innocence.

 

 

 

La petite cuillère impeccable de l’inspiration surgit à l’intérieur de la source de désinvolture des hurlements.

 

 

 

 

 

La calligraphie projette le fou rire du silence.

 

 

 

La calligraphie projette le fou rire de clarté du calme.

 

 

 

La calligraphie affirme le fou rire à sang nu de la chute debout du silence.

 

 

 

La calligraphie clandestine le coma de facilité de l’extase.

 

 

 

La calligraphie sculpte la trajectoire de la main avec la respiration du crâne.

 

 

 

La calligraphie sculpte le coma du crâne avec le feu de la main.

 

 

 

 

 

L’aphorisme gèle la foudre.

 

 

 

L’aphorisme déclare l’escargot de foudre du silence.

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre d’anesthésie de la certitude.

 

 

 

L’aphorisme affirme le sommeil d’aisance fragile de la certitude.

 

 

 

L’aphorisme facilite la tentation hyaline du feu.

 

 

 

L’aphorisme insinue le feu de paralysie de la respiration.

 

 

 

 

 

L’aphorisme peaufine l’odeur de foudre de la paralysie.

 

 

 

L’aphorisme affirme l’échafaud de respiration de l’inconnu.

 

 

 

L’aphorisme transforme le séisme du silence en fenêtre de précision du crâne.

 

 

 

L’aphorisme projette la certitude du crâne comme parure de respiration de l’anesthésie.

 

 

 

L’aphorisme gèle la foudre du crâne à l’intérieur de l’apocalypse de frivolité du sommeil.

 

 

 

La certitude de l’aphorisme affirme l’apocalypse de facilité translucide d’un crâne de sang assis.

 

 

 

 

 

L’aphorisme n’est pas adressé au vide. L’aphorisme n’est pas adressé au hasard. L’aphorisme apparaît destiné au coma de l’habitude comme connivence d’absolu du vide et du hasard.

 

 

 

L’aphorisme s’amuse à apprendre le vertige au gouffre.

 

 

 

L’aphorisme s’amuse à taire le cyclone par la pandiculation de sourcils de la foudre.

 

 

 

L’aphorisme crucifie le cyclone du feu de la conversation.

 

 

 

La pulsion de l’aphorisme affirme la nécessité de sauver une seule phrase face à l’imminence de la disparition du langage. La pulsion de l’aphorisme affirme la volonté de tomber en possession du dernier mot de l’oubli comme dernier silence du feu de la conversation.

 

 

 

Le fou rire taciturne de l’aphorisme détruit le cerveau d’insomnie de la vérité.

 

 

 

L’aphorisme peaufine le poignard affriolant de la parole par le coma debout de la respiration.

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre de sommeil du silence.

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre de la respiration comme sommeil projectile du silence.

 

 

 

L’aphorisme affirme la foudre de frivolité de la respiration comme instinct d’anesthésie debout du silence.

 

 

 

 

 

La foudre de gel de l’aphorisme projette la charpente comme une scie.

 

 

 

La foudre de gel de l’aphorisme projette la charpente de la parole comme scie du silence.

 

 

 

La foudre de gel de l’aphorisme projette la charpente du silence comme scie de la parole.