Peur
La peur croit au possible.
La peur croit en la divinité du pur possible.
La peur croit en l’hymen de pur possible de la lumière.
La peur croit en la pureté du possible à travers l’obligation de connaître le rien du tout de l’impossible.
La peur est d’être ponctué à travers l’alphabet de la lumière.
La peur est d’être parasité à travers le pur néant de la vitesse de la lumière.
La peur est de se croire l’imposteur prisonnier d’une seconde d’éternité comme si de rien n’était.
La peur est de se croire incarcéré à travers une seconde exclusive que la pensée ne cesse de reproduire pour rien.
La peur est d’être ponctué à travers les prophéties de gomme du cerveau.
La peur est de se croire obligé de transgresser le rien du tout.
La peur est de se croire espionné à travers le néant de l’espèce de l’être.
La peur transsubstantie le rien du tout en perfection de la paresse.
La peur est l’abjection du désir d’être pur.
La peur identifie le corps à l’infini du n’importe quoi.
La peur est le désir de se suicider au centre même de la mort.
La peur oblige le corps à être identique au n’importe quoi d’éternité de la mort.
Le quiproquo de transparence de la peur change le corps en ready-made du néant.
La peur est de se croire parasité à travers la virginité de son visage.
La peur prostitue le visage à la gomme de lumière de la pensée.
Le narcisse de la peur voit l’insomnie de son visage à travers chaque objet qu’il regarde.
La peur excrémente le visage en tant que lapsus d’alphabet de l’insomnie.
Le pur possible de la peur est la propagande de distraction de la croyance.
La peur est d’être ponctué à travers la gomme de lumière de la quotidienneté de Dieu.
La peur transsubstantie le quotidien en Dieu. La peur engendre le quotidieu.
La peur produit la volte-face de l’indifférence infinie.
Le miroir de la peur produit le voile de viol neutre de l’indifférence infinie.
La peur est d’être ponctué à travers la distraction de la haine.
La folie a foi en la peur y compris lorsque la peur est criminelle.
Distinguer la peur et la terreur. L’abjection de la peur est de croire à la vérité du tout à travers le dégoût envers chaque fragment particulier du monde. La souveraineté de la terreur affirme la sensation de chaque fragment particulier du monde en dehors du tout. La terreur survient par l’apocalypse d’inconséquence du monde. La terreur survient par l’apparition du monde au jour l’instant en dehors de la transcendance du sens.
La peur est le simulacre de la terreur. Le divertissement de la peur ignore la tragédie d’apparaître en dehors de la vie et de la mort. La peur masque la sensation de terreur d’exister au jour la nuit l’instant.
La vérité de la peur est de croire que l’humanité de l’être et le néant de l’inconscient sont identiques. La certitude de la terreur affirme l’apparition face à face de la chair anthropomorphe avec le vide de l’inconnu.
L’idylle est la peccadille de la peur.
La futilité de la peur subsiste à la façon d’une fleur fastidieuse au centre du labyrinthe.
La peur désire exclusivement préserver une place pour l’univers.
La peur prie l’arc en ciel de crasse des entrailles.
La peur explétive le profil du nom.