Boris Wolowiec
Cantate
La cantate anthracite des regards in extremis.
Les aisselles satellites de l’amnésie.
La viande incroyable du vide.
La rivière de viande du sommeil.
L’érection évanouie de la venue.
La lenteur lascive des nuages.
Le scandale tacite du sourire.
Le brouhaha taciturne du brouillard.
La neige borgne de l’à bientôt.
Le fou rire taciturne du feu.
Le farouche contentement des fruits.
L’indécence stellaire des visages.
L’audace hyaline de l’indécence.
L’indécence iliaque de l’ainsi.
Le linceul animal du lait.
Le ciel d’acquiescement des cuisses.
Les cuisses de ciel matinal de l’acquiescement.
La boulangerie d’ailes des joues.
Les paupières de blé de l’éblouissement.
L’éclair de calme du plaisir.
La main de paralysie du pain.
La pandiculation impeccable des étoiles.
L’abstraction bestiale de l’aveuglement.
La fragilité indécente de l’incendie.
Les blessures souveraines du sang.
La sphère somnambule de l’à bientôt.
La tragédie funambulesque du merci beaucoup.
La tragédie funambulesque de l’à bientôt.
La sphère somnambule du merci beaucoup.
L’aube du silence, le bouquet des blessures, la passion des tympans.
L’aube de l’à bientôt, le bouquet des éclaboussures, l’utopie des tympans.
L’anarchie cardiaque des cercueils.
Les coups de fusil de lait de la coquetterie.
Le bouquet d’ecchymoses du temps.
L’échafaud phatique du hasard.
Les paupières humoristiques du cri.
Les paupières spiraloïdales de l’invisible.
Les plaisanteries télégraphiques des paupières.
Le fabuleux bégaiement de la rosée.
Le bulldozer de soie des sanglots.
L’intolérance atone des ongles.
Les ailes enterrées des entrailles.
Le sourire de transhumance des cimetières.
Les gencives vélocipédiques du sourire.
L’océan d’os de l’ainsi.
Le geyser de givre du sourire.
Les gencives vélocipédiques du cimetière.
La vulnérabilité cosmétique du volcan.
La main stellaire de l’amnésie.
La catatonie virtuose du cœur.
L’éloquence taciturne de la lecture.
L’illusion minérale de la musique.
Les missiles iliaques de l’imminence.
Les zigzags de cendres du délire.
L’humble et hautaine épilepsie du printemps.
Les lèvres translucides du vent.
Les gencives somnambules du vent.
Les révérences bestiales du vent.