Décision
La neutralité de la décision engendre l’inconscient. L’inconscient est le déchet de transcendance insignifiante d’une décision sans désir. Lorsque le corps est sans désir et qu’il doit cependant choisir, ce qui subsiste de ce choix indifférent est l’inconscient. L’inconscient est l’excrément logique d’un choix neutre au-delà du goût et du dégoût.
A la seconde de la décision, le corps est le déchet de l’identité.
La décision est le crime ridicule d’excrémenter l’éternel retour de la virginité.
Chaque décision engendre une défécation inconsciente. Le pur choix spirituel n’est rien d’autre que l’acte ridicule d’être souillé à la seconde à travers la promesse d’éternité de son cadavre.
La décision est la charogne de la chance.
La décision engendre le doute de la vérité.
La décision est l’acte d’être secondé à travers le stigmate de mutisme de l’alphabet.
La décision est la stupidité d’attendre la résurrection du suicide de sa naissance.
Le quiproquo de suicide de la décision défèque le scepticisme de la foi en tant que transparence de la raison.