Herbe Arbre
L’herbe brode le cercueil de la bonté.
La ruine de l’herbe compose l’hébétude de l’intact.
La main d’à bientôt de l’herbe exclame le sommeil de certitude de la terreur.
Le silence burlesque de l’herbe calligraphie la candeur lascive des étoiles.
La brusque lenteur de l’herbe incruste la parure de terreur de l’aujourd’hui.
La mosaïque de silence de l’herbe nage à l’intérieur du tonnerre d’anesthésie du crâne.
L’ébauche d’équilibre de l’herbe insinue la chute du crâne à l’intérieur du tonnerre de mains paradoxales de la poitrine.
Le brin d’herbe esquisse la flèche d’innocence de l’incroyable.
L’aisance funambule du brin d’herbe incruste le visage d’au revoir du vent.
La pierre exclame la blessure inexorable de l’eau.
L’odeur de la menthe formule l’audace in extremis de l’ouvert.
L’odeur de la menthe immisce l’ogive de s’il vous plait de l’imminence.
La déflagration de fragilité de la menthe favorise le souffle à califourchon de la source.
L’arbre respire avec le silence illisible de ses bras.
Le brouhaha des feuillages abreuve la cantate écartelée des aisselles.
La bouche du ça tombe drape les gestes de regards de l’arbre.
La conversation inexorable des arbres calligraphie les acrobaties de tonnerre fragile de l’immobilité.
Le fou rire de silence de l’arbre sauvegarde les paumes d’improvisation de la
terreur.
L’aisance de terreur des arbres répond à la pulsation de la joie comme tragédie
de l’espace à l’instant.
Le jour, l’arbre imagine la marge du ciel à l’intérieur du temps. La nuit, l’arbre
imagine la marge du temps à l’intérieur du ciel.