Inconnu
L’exactitude de l’inconnu apparaît comme un matin, un matin calligraphié par la cloche de blessures du ciel, un matin injecté de fragilité abrupte, un matin comme un drapeau de coma, le drapeau de respiration du crâne. Ce drapeau exclame l’irresponsabilité d’une habitude par laquelle le hasard du vide dévore une aumône de diamants.
L’inconnu survient comme la parure du monstre.
La joie d’apparaître inconnu improvise l’orgie de candeur de l’aveuglement.
La joie d’apparaître inconnu respire l’orgie d’impureté du destin.
La volonté de l’inconnu abandonne le hasard de l’illusion à la lucidité de la terreur.
La lucidité de l’inconnu apparaît à l’extrémité de la main d’absurdité du vide.
L’excitation de l’inconnu surgit à la fois en dehors de l’interdit et de la transgression de l’interdit.
La jubilation d’aveuglement de l’inconnu projette un cyclone d’aisance à l’intérieur d’un brouhaha de bijoux.
L’aisance d’ascèse de l’inconnu apparaît à l’intérieur du tas de miracles de l’extase.
Le hasard de l’inconnu déclare le coma d’utopie impeccable du besoin.
Le poignard d’anesthésie de l’inconnu contemple le ciel tacite de la poussière du sang.
Le crâne de l’inconnu entasse les étoiles à l’intérieur de la bouche d’in extremis de l’aujourd’hui.
Seul le crâne de lèvres de l’inconnu a l’audace d’insouciance de goûter le feu.
Seule la désinvolture de lucidité de l’inconnu a l’audace de savourer la féerie de démence inexorable du feu.
Le feu de la conversation de l’inconnu respire le poignard de frivolité du désespoir.
Le feu de la conversation de l’inconnu projette les fruits de hasard de la tragédie.