Insomnie
L’insomnie mime la lumière du sens.
L’anonymat de l’insomnie témoigne du miroir de crime de l’adieu.
Au centre de l’insomnie, le corps n’est que le strip-tease testamentaire de son image.
Le miroir d’hymen de l’insomnie engendre la citation d’identité de l’inconscient.
L’anonymat de gomme de l’insomnie atteste le lapsus d’être enceint à travers l’éternel retour de la virginité.
La stupidité de l’insomnie est de vérifier à chaque seconde le suicide manqué de la mort.
La stupeur de l’insomnie isole la pensée de l’homme au centre de la substance de substitution de Dieu.
L’anonymat de gloire de l’insomnie atteste la guillotétine de lumière de l’être.
L’alphabet de l’insomnie ponctue le sens de l’espèce de l’être.
L’alphabet de mutisme de l’insomnie signifie la parthénogenèse d’anonymat de la loi.
L’insomnie est le farniente sur l’échafaud.
L’insomnie énonce les prophéties insignifiantes de la raison.
A la loterie de l’éternité l’insomnie gagne les encyclopédies d’ignorance de la lumière.
La mascarade de volte-faces de l’insomnie digère le visage sans jamais le manger.
Les masques de l’insomnie délibèrent dans la salle de tortures de la conscience. Ils y produisent le ready-made de fainéantise d’un cerveau identique à un klaxon d’horizon.