Nihilisme
Le nihilisme est une croyance. Le nihilisme est la croyance en l’espèce de l’être. Le nihilisme est la croyance en une vie de l’être. Le nihilisme est la croyance en une vie de l’être comme si de rien n’était.
Le nihilisme est de croire au rien du tout de l’être humain.
Le désir ridicule du nihilisme est de croire en Dieu à l’insu de Dieu.
Le nihiliste ne désire rien sentir de ce qu’il nie.
Les pensées du nihiliste sont identiques à des prisons d’air libre.
Le nihiliste produit l’inconscient en tant que tribunal. Le nihiliste pense que l’information du désir est l’exclusif jugement possible.
L’insomnie de mutisme du nihilisme ne cesse de croire à l’ubiquité d’incognito de l’alphabet.
Le paranoïaque porte un masque sur son visage y compris lorsqu’il est isolé. Le paranoïaque porte le qui plus est d’un masque lorsqu’il est isolé justement pour que l’absence des autres ne voit pas son visage.
Le masque de pensée du paranoïaque engendre la vie de son corps.
Le paranoïaque expertise la transparence du désir à travers la paresse de la raison.
Le paranoïaque pense à croire. Le paranoïaque pense à croire que Dieu est identique à l’espèce humaine.
La perversion grammaticalise le corps.
Le pervers laisse croire qu’il fait semblant de faire ce qu’il fait en vérité. Le pervers redouble d’une prothèse de simulacre ce qu’il fait en vérité.
Le pervers laisse croire qu’il fait semblant de faire ce qu’il fait en vérité comme si ses actes n’étaient que les détritus insignifiants de l’infini de sa pensée.
La stupidité du pervers est d’être habillé de circonstances atténuantes.
La stupidité du pervers est de se vêtir d’alibis de vérité.
Le pervers se travestit à travers la porte de gomme du miroir.
Les volte-face de transparence de la perversion glissent les vêtements sous la peau. La stupidité perverse du désir de pureté est de croire qu’il n’y a pas d’autre vêtement possible que l’invisibilité du malheur.
Le pervers croit qu’il est impératif de torturer le corps de l’autre pour découvrir ses propres vêtements. Le pervers torture et dépèce l’autre pour y découvrir la pureté de ses propres vêtements, les vêtements invisibles du vice de néant de ses viscères.
Le pervers masque son nom à travers son oreille.
Le pervers utilise le fil avec lequel il sort du labyrinthe du désir pour se pendre.
L’ironie est un écho d’agonie. L’ironiste mime l’éternité de la mort de son vivant.
L’ironiste prononce les signes de ponctuation anonymes de la raison.
L’ironiste a peur de la sensualité de terreur du monde. L’ironiste se tue à travers la paresse infinie du néant de l’être.
La stupidité de l’ironie est de désirer hypnotiser le sommeil.
Le traître examine le temps de l’autre côté de l’horizon.
Le traître accomplit sans cesse deux actes à la fois y compris lorsqu’il ne fait rien.
Le traître ne dissimule rien aux autres cependant il dissimule chaque événement à son propre désir de transparence.
La trahison désire transsubstantier le non-sens en jugement.
Le traître poste les portes du hasard au cerveau de la vérité.
L’idiotie du traître suscite le naufrage du désert.
La fidélité diffuse la fureur diaphane de la pensée.
La fidélité photographie les paupières de salive du désert.
La fidélité avale les volte-face du soleil sans jamais les dévorer.
La gomme de la fidélité atteste la pornographie de pureté du possible.
La sincérité est l’impératif moral du simulacre.
La sincérité est d’être librement torturé à travers la distraction du néant.
La patience est d’être l’espion de son espoir.
Le virus change le sang en sens. Le virus indifférencie le sang et le sens en tant que simulacres de l’être. Le virus pense que le sang de l’autre est le sens de la vie et que le sang de la vie est le sens de l’autre.
Le parasite est un corps incapable de lire son existence. Le corps de l’autre est pour le parasite un impératif logique sans être un besoin nécessaire. Le corps de l’autre est l’impératif que le parasite désire pour pouvoir décoder le sens de sa survie.
Le parasite subsiste en tant que corruption spéculaire du possible.
Le parasite est le plus que parfait du rien du tout.
Il est difficile de savoir si les jumeaux sont constitués d’un seul corps pour deux esprits, d’un seul esprit pour deux corps ou d’un seul corps pour un seul esprit dans un temps et un espace différents.
Les jumeaux sont reliés à chaque seconde à travers le cordon ombilical de l’horizon.
Les jumeaux sont dissociés à chaque acte selon le mutisme à jeun de leur regard.
L’avare dissimule sa vie à travers la lumière de la vérité.
Le cynique substitue à son image la parthénogenèse d’insomnie des miroirs.
Le schizophrène chie le cristal de quiproquo du concept.
L’ignorant atteste la conscience d’éternité de ses excréments.
La torture prophétise des fautes d’orthographe.
La torture est une expérience scientifique irréfutable. La torture prouve qu’à la seconde où la substance d’un individu est divisée, il est alors possible de lui faire avouer ce qu’il n’a jamais su, qu’il ne sait pas et qu’il ne saura jamais.
Chaque billet de banque est la page gommée d’un livre brûlé. La totalité des billets de banque constitue le livre des réflexions divinement vulgaires de l’insomnie.
Chaque billet de banque est identique à l’annonciation d’une guerre impossible dans un univers qui n’existe pas.
Le massacre des hommes pendant une guerre a l’aspect d’un bavardage explétivement allégorique. Pendant une guerre, les corps des hommes sont condamnés à n’être que les informations de pureté de la tautologie du néant.
Pendant une guerre, les désirs inconscients et les actes conscients, les désirs conscients et les actes inconscients ne sont rien d’autre que les alibis de tautologie de la liberté.
Une bombe somnole au cœur de la salive.
Les bombes attendent comme des biberons métaphysiques.
Les armes deviennent métaphysiques à l’instant où elles reposent en paix.