Par Suite
La déclaration du destin n’est pas le sens de la pensée. Le sens de la pensée résulte d’une succession de parties qui s’organisent en un tout. La déclaration du destin affirme l’apparition bestiale de la suite des phrases en dehors de tout. La déclaration du destin démesure la posture d’aveuglement du langage en dehors du sens et du non-sens.
Chaque phrase à l’instant de son inscription méprise la totalité des autres pensées possibles à ce même instant. C’est pourquoi chaque phrase déclare la chose de détruire le tout du sens.
Le par suite des phrases esquive à la fois l’ordre du sens et le désordre du non-sens. Le par suite répète l’ordre du sens comme le désordre du non-sens jusqu’à la surface d’extase de la certitude taboue.
La déclaration par suite d’une seule chose au jour la nuit l’instant détruit l’éternel retour de la virginité.
Le par suite des phrases calligraphie la parabole d’anesthésie de la certitude.
Le par suite de nécécité des phrases déclare l’orgasme du tabou.
Le silence existe en dehors de l’être et du néant. Le silence apparaît comme la chute en équilibre de la suite des phrases. Le silence apparaît comme le gag de grâce de la suite des phrases. Le silence n’apparaît pas au commencement des phrases. Le silence n’apparaît pas à la fin des phrases. Le silence apparaît face à dos à face par la suite des phrases.
Le par suite des phrases paralyse le sang d’immobilité du silence.
Le par suite inexorable des phrases immobilise le feu du silence à l’intérieur du sang.
Le par suite des phrases déclare la pulsation de certitude de l’immortalité du sang.
Le par suite des phrases compose le tas d’extase de la respiration du sang.
Le par suite des phrases déclare le tas d’extase de la répétition du silence au jour la nuit l’instant.
Le par suite des phrases déclare la certitude de l’inconnu au jour la nuit. Le par suite des phrases déclare la déchirure de silence de l’inconnu au jour la nuit l’instant.
Chaque phrase survient comme un échafaud de cendres.
Chaque phrase apparaît comme une fenêtre qui défenestre le miracle de son amnésie. Malgré tout seul le silence tombe en possession de la forme absurde de ce suicide. Seul le silence montre comment le suicide a eu lieu. Le silence montre que le suicide de la phrase a eu lieu par désir de luxe comme par besoin de simplicité.
Entre chaque phrase surgit la monotonie inhumaine de l’ainsi.
Le par suite des phrases compose la pandiculation funambulesque du temps.
Le par suite des phrases pose le problème de savoir pourquoi la chair ne possède pas cinq mains à l’extrémité d’un seul doigt. Le par suite des phrases pose le problème de la connivence parabolique des mains et des doigts au dos de la voix.
Le par suite des phrases déclare l’injustice de l’innocence.
Le par suite des phrases déclare l’injustice de l’innocence comme respiration de l’énigme.
Le par suite taciturne des phrases sculpte la foudre de clandestinité de la respiration.
Le par suite de nécessité des phrases mange la foudre de respiration du sang à l’intérieur du sommeil sans rêve de l’instinct.
Le par suite des phrases déclare la parure apocryphe de la solitude comme instinct immobile de l’anesthésie.
Le par suite des phrases provoque le fou rire de l’extase comme aisance du tabou.
Le par suite des phrases déclare le feu de clandestinité de l’innocence comme fou rire du destin.
Le feu de silence des phrases donne à sentir le temps comme suite de symboles du destin.
Le par suite des phrases calligraphie le paradis de poussière de la certitude à l’intérieur du sommeil de sang du destin.
Le par suite inexorable des phrases déclare la connivence du vide et du sang à l’intérieur du tas de visages de l’aujourd’hui.
Le par suite des phrases sculpte le feu de la conversation de l’immortalité comme tas d’extase de l’aujourd’hui à tu.