Répétition
La répétition affirme la posture impeccable du temps.
La répétition déclare la posture de certitude du temps en dehors de la pensée.
La répétition détruit la pensée par la pulsion de l’innocence.
La répétition déclare la pulsion de mépriser le jugement dernier.
La répétition affirme l’euphorie de la monotonie.
La répétition affirme l’enthousiasme du désespoir.
La répétition surgit en dehors de la conscience et de l’inconscient.
La répétition ne transgresse pas la loi, la répétition oublie la loi. La répétition oublie la loi par la destruction du possible, par le miracle de terreur du tabou. La répétition déclare l’instinct impeccable de la démesure du tabou.
La répétition détruit la représentation. La représentation produit l’infini de la limite. La représentation incarcère l’apparaître du ça tombe à travers l’effacement réflexif de la loi. La répétition affirme l’illimité de la finitude par la rature de clarté du destin.
La répétition affirme la certitude indésirable de l’instinct.
La certitude de la répétition rature la vérité du langage. La certitude de la répétition transforme le langage en gag projectile de l’illusion.
La répétition affirme la posture d’aisance de la terreur. La répétition déclare la sensation à blanc du tabou comme chute immobile du destin.
La répétition d’une même phrase à deux instants différents métamorphose la posture de cette phrase.
Dire toujours la même phrase à chaque instant face à la multitude des événements. Ainsi cette phrase n’aura jamais le même sens. Déclarer inexorablement une phrase unique affirme la joie de donner forme à une existence insensée. A l’inverse, celui qui ne dit jamais la même phrase est alors dans l’obligation de croire que sa vie a un sens déterminé.
La répétition ne révèle ni l’identité ni la différence du temps. La répétition déclare la métamorphose du temps par le coma impeccable du destin au jour la nuit l’instant.
La répétition improvise la certitude de respirer en dehors de tout.
La répétition imagine la coïncidence du hasard et de la nécessité à l’intérieur de la crampe d’anesthésie de la respiration.
La répétition provoque la cathédrale de chute de la respiration.
La répétition respire le blanc d’aveuglement de la rature du sang.
La répétition imagine le rituel de respirer la poussière du sang au dos de la certitude.
La crampe de vide de la répétition provoque la respiration de la certitude au dos du temps.
La répétition tombe l’oubli à tu.
La certitude de la répétition déclare la pulsion d’anesthésie de donner l’oubli à tu.
La répétition dénude le tabou de l’oubli par les contorsions d’utopie du sang.
La répétition déclare le ça tombe du blanc.
La certitude de la répétition donne le silence du ciel à oui.
L’innocence injuste de la répétition déclare la gueule aveugle du ça tombe à oui.
La répétition répond par l’innocence de terreur du sang.
La répétition clandestine le destin au dos de l’aujourd’hui.
La répétition tombe la certitude du coma à l’intérieur du sang de l’aujourd’hui.
La répétition déclare la nécessité de l’aujourd’hui comme anesthésie impeccable de l’instinct.
La répétition abandonne la jouissance du tabou à la dévoration de l’aujourd’hui.
La répétition projette la poussière de sang de l’aujourd’hui comme certitude du ça tombe hors-tout.
La répétition déclare le coma debout de l’aujourd’hui du destin.
La répétition sculpte l’amnésie contorsionniste de l’aujourd’hui à tu.
La répétition déclare l’apocalypse d’indécence de l’aujourd’hui comme posture du destin à tu.
La répétition pend l’éclair de la langue au silence contorsionniste du crâne.
La répétition pénètre la scie du silence comme respire l’érection du crâne.
La répétition pose le crâne du sang à califourchon sur la foudre d’érosion de l’inconnu.
La répétition calligraphie le crâne du vide comme avalanche de terreur désinvolte de la sensation.
La répétition déclare l’oubli tabou de la respiration du crâne jusqu’au destin immédiat de l’aujourd’hui.
La répétition adonne le rythme.
Le rythme insinue le tonnerre taciturne de l’amnésie.
Le rythme affirme l’érection d’imminence de l’amnésie.
Le rythme respire le poignard d’imminence de l’amnésie.
Le sommeil sans rêve du rythme porte le précipice d’un sourire sur ses épaules.
Le rythme affirme l’érection du tact.
Le rythme envisage la ruine de l’immense par le tact d’imminence de l’instinct.
Le rythme immisce la certitude du sang à la surface de l’amnésie du vide.
L’aisance du rythme affirme le dos d’extase de la terreur.