Boris Wolowiec
Tragédie
La tragédie dort comme le tigre.
La tragédie transhume de joie.
La tragédie n’a de l’humour qu’à l’instant de jouir.
La tragédie exhume le ciel à coups de vide debout.
La tragédie imagine le chaos de l’équilibre à crâne bu.
L’aisance de la tragédie ruisselle l’indécence de l’âme en dehors du pardon.
L’aisance de la tragédie méprise la pensée de la mort par la sensation de mourir.
L’extase de désinvolture de la tragédie projette la bouche de volonté du sommeil.
L’extase de désinvolture de la tragédie affirme la candeur de l’anesthésie comme ascèse apocryphe de l’âme.
Le fou rire de la tragédie calligraphie le diadème de certitude du décapité au jour la nuit l’instant.
La tragédie affirme l’immobilité de la comédie.
La comédie affirme la démarche de la tragédie.
Le hasard de la fatalité méprise la chance du désir.
Le hasard de la fatalité cartographie l’habitude du miracle.
Le hasard de la fatalité repose la volupté de viande du vide.
Le hasard de la fatalité affirme l’errance d’incendie de la nécessité en dehors de la vérité de la lumière.
La fatalité affirme la faim de tact de l’inconnu.