Voix

 

 

 

 

 

 

 

La voix esquive des fontaines d’échafauds.

 

 

 

La voix esquive une source de guillotines galantes.

 

 

 

La voix peaufine le vouloir en venir de la translucidité.

 

 

 

La voix calligraphie la respiration de translucidité du sang.

 

 

 

 

 

La voix viole l’oubli qu’elle sera.

 

 

 

La voix viole l’oubli par la respiration taciturne du sang.

 

 

 

La voix viole la certitude d’oubli qu’elle sera.

 

 

 

La voix viole la certitude d’oubli à l’instant qu’hier elle sera.

 

 

 

La voix calligraphie le silence à suivre du crâne.

 

 

 

 

 

La voix hypothétise le hapax d’exil de la salive.

 

 

 

La voix hypothétise la promenade de salive du crâne.

 

 

 

La voix évide la prolifération de hasard de la respiration.

 

 

 

 

 

Le poignard de respiration de la voix contemple la syncope d’apocalypse du silence.

 

 

 

La volonté de paralysie de la voix déclare l’incendie de peau impeccable du crâne.

 

 

 

Le poignard d’anesthésie de la voix calligraphie le crâne d’incendie de l’au revoir.

 

 

 

 

 

L’indécence de la voix vole la soif de lucidité du souffle.

 

 

 

Les paupières de souffle de la voix favorisent le hasard d’anesthésie du vide.

 

 

 

Le vide d’impureté de la voix esquive le crime de pureté du pardon.

 

 

 

La chute en lévitation de la voix inhale la musculature de salive des os à l’instant l’instant.

 

 

 

 

 

Le viol d’imminence de la voix déclare le crâne d’extase inouïe de la respiration.

 

 

 

Le viol d’imminence de la voix affirme la paume d’irresponsabilité du chant.

 

 

 

 

 

Le chant exclame l’architecture apocryphe du feu.

 

 

 

Le chant ourle la souche de l’au revoir avec des hurlements d’ainsi.

 

 

 

Le chant déguste les coups de fusil de l’offrande comme les bonbons de fragilité du ciel.

 

 

 

 

 

Le chant défenestre le regard du vide.

 

 

 

Le chant offre la chute d’envol d’apparaître en deçà des images. A l’intérieur du chant, le visage n’apparaît pas formé de traits. A l’intérieur du chant le visage apparaît composé par des trajectoires de syncope.

 

 

 

Le chant calligraphie le visage comme éjaculation de vide debout.

 

 

 

Le chant jaillit la certitude du visage comme extase d’un charnier de souffles.

 

 

 

Le chant affirme l’avalanche d’inconnu de la respiration.

 

 

 

Le chant peaufine la crampe de l’amnésie à l’intérieur du vol debout de la bouche.

 

 

 

Le chant sculpte le poignard de la respiration à l’intérieur du crâne debout de la syncope.

 

 

 

 

 

L’alcool du chant cloue le ciel aux lèvres du silence.

 

 

 

Le tact du chant étrangle les gencives du râle avec le sourire du vide.

 

 

 

Sur l’échafaud phatique du hasard, le tact enthousiaste du chant timbre le désert, il favorise ainsi la plaie palimpseste de la disparition.

 

 

 

 

 

A l’intérieur du chant, la montagne devient une hache.

 

 

 

Au dos du chant, le monde devient une odeur.