Merci beaucoup Boris j'ai reçu Gestes
dès mon retour du Portugal, après un tour avec Léonore, 13 concerts en 15 jours, au Portugal la mer se tient de profil.
J'ai reçu Gestes alors que je me rééduquais à l'électricité statique, je faisais le tour de la maison puis faisais entrer le tournis de chez soi par la fenêtre. J'ai dit ceci à Ivar : "Avec le sédentaire les pieds sont roulés dans la panse, sédentaire : réapprendre à faire céder la terre sous la patte du surplace … l’oesophage est une des colonnes de lait sur laquelle repose le petit déjeuner. La Défarde est une recette de pieds paquets, la recette du surplace : Il faut toujours pulvériser ses pieds, puis empaqueter la pulvérisation, ainsi les pieds sont des cubes de vélocité rigide et le pâté de maison tourne autour du déménagement."
Des petits trucs quoi. J'ai reçu Gestes au moment précis où je terminais Le grand chosier, la postface du grand chosier qui est la partie que je préfère. J'ai reçu Gestes et peu de temps après j'avais l'impression que dans toute chose il y a une baignade, que tout le pédalo du corps humain est une baignade aussi, au bout de chaque geste il y une tête qui emboite le casque du dehors. Gestes fonce dans l'atelier de l'air à l'intérieur des bâtiments d'anti-matière. De mon pauvre Casou on disait que "L'immobilité contemple l'haleine du geste rangé".
Dans Gestes le mains servent aussi à faire sursauter le fleuve, et les jambes sont les bottes du sang et les grands étuis de guitare des os ; dans Gestes le sol est un cétacé et les marcheurs sont les icônes de sa respiration, on voit que les jambes sont des embouts par lesquels le sol respire, souffle des formes humaines, des baignades.
Gestes : remuer la phrase par la baignade thermique de sa bouche. Il y a cette baleine inouïe dans Gestes, des lancers de visages, des crampes de verre, Gestes fait chuter le visage avec des prises d'aïkido, le visage est un aïkidoka qui fait tourner toute la partie matérielle de
l'homme comme un cerf-volant. Gestes : semer tous les wagons de son corps, se démembrer comme une fusée.
J'avais une petite chose : "L'hiver lui grossit l'oeil, l'hiver est une loupe".
Je disais à Florian "sa chapelle c'est sa cape ", Léonore a dit "Cabine d'essayage téléphonique", la chapelle c'est la grande cabine téléphonique d'essayage de Gestes, l'aquarium du départ de la baignade … Florian dit que la cabine téléphonique est la cabine d'essayage des super-héros.
(….)
J'ai offert mon deuxième exemplaire à un musicien espagnol qui sonorise sa parfaite maitrise du français avec le haut-parleur de sa barbe.
Borja Flames. C'est un compositeur incroyablement inventif : psalmodie désynchronisée, catéchisme expérimental, tout cela garde force de chanson, il lance l'athlète du refrain dans l'événement cubique des mathématiques.
J'avais lu aussi ton Chazal qui est extraordinaire, il en faudrait faire un livre absolument. Je vais recevoir Sens plastique bientôt.
Voici quelques bêtes au hasard du bouquin, ça se fait adossé à la bouche jusqu'à ce que tout le jeu de cartes des tempes tombent.
Les pattes de flamants roses donnent l'heure, les flamants roses sont surélevés par le pèlerinage de l'heure. (ce jour j'ai vu un chat propulser un territoire avec sa pisse.)
Il hurlait pour se laver les dents comme font les loups. Le chien Paulus a lancé sa mâchoire comme on lance un fer à cheval sur la patère de la lune, à la façon des loups ; les loups lancent leurs dentiers pleins du hurlement lunaire.
Dévaler l'invisible à l'oeil nu jusqu'aux trampolines de la puce, le microscope permet de surgir au devant de son oeil jusqu'à l'encodage du réel.
Libre, le tigre est sapé comme une cage, déplace une cage agile comme un pyjama, les rayures empêchent le tigre de bondir hors du tigre — de même Marinière-man tente d'encercler une déficience ontologique.
Dès le début, pour les mouches l'homme c'est du cadavre qui applaudit pour tuer, la nudité de l'homme en milieu hostile est un porte-avion, ce serait un sacrilège pour les mouches de ne pas utiliser l'homme-cadavre comme porte-avion. Avec panache les mouches ébruitent l'homme par petites touches — les mouches ébruitent toute l'étendue du problème de la mort.
Le crabe est le lavomatique de sa bouche.
Ces bras qui délient la chute font penser au saule qui renverse sa pieuvre déshydratée, il était dans les tentacules du sauvetage …
Et ce poème russe pour enfant qui pourrait être le viatique de Casou.
Leçon de français (Roman Sef)
Il y avait
Dans la rivière
Un gros brochet
Qui savait se taire
En français.
Les canards
Si bavards,
Les hochequeues
Si curieux
Lui demandaient :
"Cher ami, cher brochet,
Taisez-vous un peu
En français."
Et le brochet
Se taisait,
Se taisait tout le temps
En pur français.
À tout de suite
Jean-Daniel
Cher Boris,
8 heures ( un moment de la journée qui me fait penser à un vieux verre d'eau) :
Les gestes sont les étuis des bras, le geste retourne toute la pluie qu'on a dans le bras, casse le bâton de pluie du bras.
La baignade permet d'entrer par scintillements dans la planche, de faire la planche, Gestes c'est donner toutes formes à l'étui de baignade (sachet de présence).
Gestes : être toujours prêt à écouter, monter le son de ses joues et trembler, faire flotter le bois de la baignade jusqu'au four des joues qui sont elles mêmes le papier cadeau du ternaire thermique.
Tes phrases sont les étuis des gestes, qui contiennent à la fois le geste et toutes ses retombées mélodiques, tes phrases avancent très vite comme si elles étaient le générique du blanc du papier, tes phrases sont le générique "d'homme qui valait trois milliards" du blanc du papier, et en même temps tes phrases tombent lentement comme une poutre mélodique sur l'escalade des oreilles.
Léonore dit : " Qui s'agrège au blanc du papier sacre en un tour de main"
à bientôt
Jean-Daniel
Marcher à l’Intérieur Autour de l’Ainsi Ça.
Bonjour Jean-Daniel,
Il faut toujours pulvériser ses pieds, puis empaqueter la pulvérisation, ainsi les pieds sont des cubes de vélocité rigide et le pâté de maison tourne autour du déménagement.
En réponse d’abord un extrait de La Posture des Choses.
Le pied pèche la poussière. Le pied pèche la poussière du presque. Le pied pèche la poussière du et. Le pied pèche la poussière du presque et. Le pied piste la poussière du presque. Le pied piste la poussière du et. Le pied piste la poussière du presque et. Le pied pèche piste la poussière du presque et.
"Avec le sédentaire les pieds sont roulés dans la panse, sédentaire : réapprendre à faire céder la terre sous la patte du surplace…
Avec le sédentaire, les pieds apparaissent enroulés à l’intérieur de la danse des dents. Avec le sédentaire les pieds apparaissent enroulés et même enrubannés parmi la danse des mâchoires, parmi la danse des dents. Avec le sédentaire, les pieds apparaissent à la fois enroulés et volatilisés à l’intérieur de la danse de sourires des mâchoires, à l’intérieur de la danse de sourires des dents, à l’intérieur de la danse de sourires aléatoires des dents.
je faisais le tour de la maison puis faisais entrer le tournis de chez soi par la fenêtre.
Il y a à ce propos une formule magnifique dans Au-Dessus du Volcan de Malcolm Lowry. A la fin du livre le consul, ivre comme toujours, s’exclame (je cite de mémoire). « Comme je sais que la terre tourne, je vais rester là et attendre que ma maison revienne pour rentrer chez moi. »
A ce propos j’ai aussi écrit ces phrases à l’intérieur d’Avec l’Enfant.
L’enfant joue autour de la maison. L’enfant joue autour de la maison afin de trouver une maison. L’enfant trouve une maison autour de la maison. L’enfant prend et jette une maison autour de la maison. L’enfant oublie trouve une maison autour de la maison. L’enfant prend jette comme oublie trouve une maison autour de la maison.
(…)
L’enfant joue à trouver une maison au dehors. L’enfant joue à trouver une maison au dehors de la maison. L’enfant transforme l’autour en maison. L’enfant transforme l’autour de la maison en maison.
L’enfant trouve une maison autour de la maison. Et à l’intérieur de cette maison qu’il trouve autour, l’enfant savoure la joie de contempler sa maison du dehors. Et à l’intérieur de cette maison qu’il trouve autour, l’enfant savoure la joie de rencontrer sa maison, l’enfant savoure la joie de rencontrer une fois encore sa maison, la joie de courir une fois encore à la rencontre de sa maison, la joie de rencontrer sa maison comme un dehors. L’enfant trouve ainsi d’un seul et unique geste une maison autour de sa maison et sa maison comme un dehors retrouvé.
(…)
Quand l’enfant joue autour de la maison, l’enfant trouve la maison du temps. Quand l’enfant joue autour de la maison, l’enfant trouve la maison du sentiment du temps, la maison du sentiment infinitif du temps.
Il y a cette baleine inouïe dans Gestes
L’haleine de la baleine survient comme le geyser du temps. L’haleine de la baleine calligraphie le geyser du temps. L’haleine de la baleine calligraphie le geyser du temps au sommet de son front. L’haleine de la baleine calligraphie le geyser magnanime du temps. L’haleine de la baleine calligraphie le geyser magnanime du temps au sommet de son front.
au Portugal la mer se tient de profil.
Le dauphin dessine le profil de l’océan. Le dauphin décalque le profil de l’océan. Le dauphin dessine le profil de silicium de l’océan. Le dauphin décalque le profil de silicium de l’océan.
Le dauphin sait comment dessiner le profil de plexiglas de l’océan, le profil de dentifrice de l’océan, le profil d’hydrogène de l’océan.
Le dauphin nage comme une flèche. Le dauphin nage comme une flèche de dentifrice. Le dauphin nage comme une flèche de cellophane. Le dauphin nage comme une flèche de silicium. Le dauphin nage comme une flèche de chrome, comme une flèche de chrome silicée. Le dauphin nage comme une flèche d’aluminium. Le dauphin nage comme une flèche de plastique, comme une flèche de plastique silicée. Le dauphin nage comme une flèche de celluloïd. Le dauphin nage comme une flèche de plexiglas.
Le dauphin nage comme la flèche de la félicité. Le dauphin nage comme la flèche hyaline de la félicité. Le dauphin nage comme la flèche de verre de la félicité, la flèche de cellophane de la félicité, la flèche de silicium de la félicité, la flèche de chrome de la félicité, la flèche d’aluminium de la félicité, la flèche de dentifrice de la félicité, la flèche de plexiglas de la félicité, la flèche d’hydrogène de la félicité, la flèche d’hydrogène silicé de la félicité.
j'avais l'impression que dans toute chose il y a une baignade,
A l’intérieur de chaque chose se baigne à la fois l’ombre et le feu. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’ombre du feu. A l’intérieur de chaque chose se baigne le sourire du feu. A l’intérieur de chaque chose se baigne le sourire d’ombre du feu. A l’intérieur de chaque chose se baigne le sourire de mépris du feu. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’ombre de mépris du feu, le sourire d’ombre méprisante du feu.
A l’intérieur de chaque chose il y a une baignade de haches. A l’intérieur de chaque chose il y a la baignade de haches de l’ainsi, la baignade de haches de ça, la baignade de haches de l’ainsi ça. A l’intérieur de chaque chose il y a une baignade d’enclume. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’enclume de l’ainsi. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’enclume de ça. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’enclume de l’ainsi ça. A l’intérieur de chaque chose se baigne une enclume d’herbes. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’enclume d’herbes de l’ainsi, l’enclume d’herbes de ça, l’enclume d’herbes de l’ainsi ça. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’érosion. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’érosion du monde. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’érosion de l’ainsi, l’érosion de ça, l’érosion de l’ainsi ça. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’enclume de l’érosion. A l’intérieur de chaque chose se baigne l’enclume d’érosion de l’ainsi, l’enclume d’érosion de ça, l’enclume d’érosion de l’ainsi ça.
dans Gestes le sol est un cétacé et les marcheurs sont les icônes de sa respiration, on voit que les jambes sont des embouts par lesquels le sol respire, souffle des formes humaines, des baignades.
Marcher à l’intérieur de l’ainsi. Marcher à l’intérieur de l’ainsi ça. Marcher autour de l’ainsi. Marcher autour de l’ainsi ça. Marcher à l’intérieur autour de l’ainsi. Marcher à l’intérieur autour de l’ainsi ça.
Ecrire comme marcher à l’intérieur du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur du magma du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur du magma de gags du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de l’océan du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la noyade du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la noyade d’océan du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de l’océan d’oxygène du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la noyade d’oxygène du sang.
Ecrire comme marcher à l’intérieur du crâne du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur du crâne de respiration du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur du crâne iconoclaste du sang, à l’intérieur du crâne de respiration iconoclaste du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur du crâne d’oxygène du sang, à l’intérieur du crâne d’oxygène iconoclaste du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur du magma d’oxygène du sang, à l’intérieur du magma d’oxygène iconoclaste du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur du sang sauf. Ecrire comme marcher à l’intérieur du crâne d’oxygène du sang sauf. Ecrire comme marcher à l’intérieur du crâne d’oxygène iconoclaste du sang sauf.
Ecrire comme marcher à l’intérieur de la baleine du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la baleine de baignade du sang, à l’intérieur de la baleine de noyade du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la baleine d’oxygène du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la baleine du sang sauf. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la baleine d’oxygène du sang sauf. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la baleine de décapitation du sang. Ecrire comme marcher à l’intérieur de la baleine de décapitation du sang sauf.
Libre, le tigre est sapé comme une cage, déplace une cage agile comme un pyjama, les rayures empêchent le tigre de bondir hors du tigre -
Eh bien ça, c’est simplement magnifique.
Le tigre cajole la cage du feu. Le tigre cajole la cage de la sauvagerie. Le tigre cajole la cage de feu de la sauvagerie. Le tigre cajole la cage de l’intégrité. Le tigre cajole la cage de feu de l’intégrité. Le tigre cajole la cage d’intégrité de la sauvagerie. Le tigre cajole la cage de feu de la sauvagerie intègre.
Le tigre incarne le noli tangere du feu. Le tigre incarne l’intégrité du feu. Le tigre incarne le noli tangere d’intégrité du feu. Le tigre incarne la cage de noli tangere du feu. Le tigre incarne le noli tangere du feu à l’extrémité même de ses griffes.
Le tigre apparait comme l’acrobate en pyjama de la sauvagerie. Le tigre apparait comme l’acrobate en pyjama de l’intégrité, l’acrobate en pyjama de la sauvagerie intègre. Le tigre apparait comme l’acrobate en pyjama du noli tangere. Le tigre apparait comme l’acrobate en pyjama du feu. Le tigre apparait comme l’acrobate en pyjama du noli tangere du feu.
Les pattes de flamants roses donnent l'heure,
Le flamant rose se tient fixé à la béquille de sa flamme. Le flamant rose se tient fixé à la béquille de sa frilosité. Le flamant rose se tient fixé à la béquille de sa flamme frileuse, à la béquille de sa frilosité flamboyante. Le flamant rose se tient fixé à la béquille de sa fadeur. Le flamant rose se tient fixé à la béquille de sa flamme fade, à la béquille de sa flamme frileuse fade. Le flamant rose se tient fixé à sa béquille d’horloge. Le flamant rose se tient fixé à la béquille d’horloge de sa flamme, à la béquille d’horloge de sa fadeur, à la béquille d’horloge de sa flamme fade. Le flamant rose se tient fixé à la frilosité de sa flamme, à la béquille de frilosité de sa flamme, à la béquille de frilosité de sa flamme fade.
Le flamant rose se tient enthyrsé à son entorse. Le flamant se tient enthyrsé à l’entorse de sa flamme, à l’entorse de sa flamme fade. Le flamant rose se tient enthyrsé à la béquille de son entorse, à la béquille d’entorse de sa flamme, à la béquille d’entorse de sa frilosité, à la béquille d’entorse de sa flamme frileuse, à la béquille d’entorse de sa frilosité flamboyante.
Ces bras qui délient la chute font penser au saule qui renverse sa pieuvre déshydratée,
Le saule essore la pieuvre de la dépravation. Le saule essore la pieuvre de la tristesse. Le saule essore la pieuvre de dépravation de la tristesse. Le sale essore la pieuvre du désarroi. Le saule essore la pieuvre somptueuse du désarroi. Le saule essore la pieuvre de la capitulation. Le saule essore la pieuvre de la capitulation somptueuse. Le saule essore de la pieuvre de la solennité. Le saule essore la pieuvre de la capitulation solennelle.
la postface du grand chosier qui est la partie que je préfère.
La Postface aux Choses apparait en effet comme le sommet indiscutable du Grand Chosier. S’y trouvent quelques phrases inoubliables. Celle-ci par exemple afin d’accompagner ta formule "sa chapelle c'est sa cape ". « Les choses portent une cape de dévisibilité, c’est-à-dire qu’on les voit mais on les voit tâtonner dans l’aveugle, on les voit s’abreuver à leur fond obscur… » Ou encore celles-là simplement pour le plaisir. « Une chose est sa propre métamorphose incarnée. » « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil alors que tout est neuf après la pluie. »
Et le brochet
Se taisait,
Se taisait tout le temps
En pur français.
Oui, en effet, il y aurait ainsi une manière de ne pas parler différente pour chaque langue, une manière de ne pas parler française, une manière de ne pas parler italienne, une manière de ne pas parler anglaise… Malgré tout, j’ai le sentiment que le silence apparait beaucoup plus immense que la non-parole. En effet le silence n’apparait pas seulement comme le taire d’une langue, ou même comme le taire du langage. Le silence apparait plutôt comme le taire du monde. Le silence apparait comme le taire de la terre, le taire de la planète terre c’est-à-dire le tabou immense de la présence même du monde, le tabou de démesure de la présence même du monde.
A Bientôt Boris