Bouche
La bouche parle mange. La bouche chante boit.
La bouche parle la chose de manger. La bouche chante la chose de boire.
La bouche mange le jour par la main.
La bouche parle mange le jour par la main du sourire.
La bouche boit la nuit par le crâne.
La bouche chante boit la nuit par le crâne du sang.
La bouche adonne le besoin du sucre.
La bouche ébauche le baiser des braises.
La bouche symbolise le charme du sang.
La bouche offre le fruit de la foudre.
La bouche offre le fruit du silence.
La bouche symbolise le fruit de foudre du silence.
La bouche bégaie le silence.
La bouche bégaie le fruit du silence.
La bouche suce le besoin du silence.
La bouche couche la jubilation.
La bouche couche la jubilation du silence.
La bouche couche le fruit debout du silence.
La bouche symbolise le besoin de la grâce.
La bouche a des ellipses cannibales.
La bouche offre le chant du besoin.
La bouche enracine le coma du chant.
La bouche affirme la volubilité de ça.
La bouche ébauche la volubilité de ça.
La bouche ébauche l’éblouissement.
La bouche ébauche l’éblouissement de ça.
La bouche convulse le brio de la déhiscence.
La bouche suce les friandises déhiscentes de l’éblouissement.
La bouche surgit comme le bonbon de la blessure.
La bouche offre le bonbon de blessure du tabou.
La bouche débauche les confidences du tabou.
La bouche imagine envisage l’aurore du tabou.
La bouche imagine envisage absorbe l’aurore du tabou.
La bouche tremble d’étonnement.
La bouche tremble de bonheur étonné.
La bouche zoome la blessure.
La bouche zoome la parole.
La bouche zoome la blessure de la parole.
La bouche funambulise la clandestinité de l’instinct.
La bouche ourdit la blessure frugale de la clarté.
La bouche touche l’abstraction.
La bouche touche le recommencement.
La bouche touche l’abstraction du recommencement.
La bouche ouvre la chose.
La bouche écarquille la chose.
La bouche écarquille la chose d’où comme quand.
La bouche catapulte le bonjour.
La bouche inachève avec beaucoup.
La bouche inachève la chose d’avec beaucoup.
La bouche bague la fraîcheur.
La bouche bague le sucre de la fraîcheur.
La bouche affirme la subtilité de l’hébétude.
La bouche ourdit adonne l’hébétude de la fraîcheur.
La bouche muscle l’incantation.
La bouche muscle le jeu du c’est à dire.
La bouche caoutchoute l’illisible.
La bouche caoutchoute la calligraphie du délire.
La bouche caoutchoute le rythme de l’illisible.
La bouche symbolise les muqueuses du mercure.
La bouche prénomme les muqueuses d’imminence du mercure
La bouche projette les lèvres de l’aujourd’hui.
La bouche boit les bijoux de la couleur.
La bouche parabolise la couleur du crâne.