Bouche
La bouche déclare le coma debout du silence.
La bouche sauvegarde l’orgie de neige du sang.
La sensualité chaste de la bouche incarne la débauche de fraicheur du sang.
La bouche parachute le silence cosmétique de la certitude.
La chute alibre de la bouche déclare le visage de sommeil du destin.
Le vol debout de la bouche déclare la respiration de sommeil du crâne.
La chute en érection de la bouche déclare la banquise d'hémorragie par contumace du crâne.
La bouche déclare la vertèbre de chute de l’immortalité. La bouche déclare la vertèbre d’enthousiasme de la chute comme respiration de gel de l’immortalité.
Il y a quelque chose de calligraphié à l’intérieur du regard aveugle de la bouche, quelque chose d’incrusté comme la tentation affriolante d’un coma, le coma d’un miracle sans y croire, la syncope de translucidité d’une imminence. Le regard aveugle de la bouche calligraphie la respiration évanouie d’une déclaration d’apparaitre, l’épouvante frivole du sentiment comme souffle d’artifice d’une blessure. Le regard aveugle de la bouche calligraphie la foudre de silence du souffle, le séisme d’imminence d’une blessure au futur antérieur. Le regard aveugle de la bouche calligraphie l’imminence minérale comme l’indécence insouciante d’une blessure qui bégaie la tentation de la joie comme la solitude de la terreur, la tentation de démence de la joie comme l’exaltation de solitude de la terreur.
La bouche déclare la nébuleuse de l’innommable.
L’étonnement de la bouche cueille la pulsion des pierres.
La poitrine de désespoir de la bouche révèle l’opéra sporadique de l’absurdité.
La connivence de paupières de la bouche révèle la coagulation de déchirures du pain.
Seule la pudeur de la bouche sait pourquoi manger une guillotine.
Le sommeil de translucidité de la bouche révulse le tact de guillotine du visage.
La chute en lévitation de la bouche envisage le magma de guillotines du sourire.
Le baiser sauvegarde l’arbre de l’envol.
Le baiser parabolise la syncope d’utopie de la bouche.
A l’instant du baiser, le crâne d’éclairs de la bouche salue la roue de fou-rires des arbres.
L’arbre d’envol du baiser affirme la saveur inouïe d’apparaître comme l’oubli sublime de la chose du vide.