Chute
A l’instant de la chute, la chair apparait immortelle.
La chute détruit l’insignifiance de la résurrection par l’exaltation de l’innocence.
Tomber lieu à l’instant affirme l’ascèse de frivolité d’apparaître en deçà de l’incertitude de la vérité.
La frivolité de la chute affirme le geste d’inachever le paradis.
Le charme d’impureté de la chute affirme le geste d’apparaitre paré de l’extase d’exactitude du paradis.
La grâce de la chute déclare l’extase de sommeil du paradis.
La chute déclare le jeu d’innocence du vide.
La chute révèle la chirurgie éthique du vide.
L’habitude d’érosion de la chute déclare le crâne d’extase du feu.
La chute exclame des flèches d’enclumes.
La chute envisage le bégaiement alibre du ciel.
La parure de la chute révèle la débauche de translucidité des voix.
La translucidité impeccable de la chute affirme la déchirure du sommeil jusqu’à la grâce debout du zéro.
La chute chante à l’instant où le sommeil du sang a l’audace de l’embrasser.
Le vertige révèle la forme inviolable de la chair.
La frivolité du vertige jongle avec la jubilation alibre des vertèbres.
Le vertige affirme le fou rire de translucidité des vertèbres.
Le vertige incruste une source de silence à l’intérieur de la voix des vertèbres.
Le vertige humecte les révérences du sourire avec des hurlements écartelés de l’ainsi.
La syncope révèle le stéthoscope du ciel.
La virtuosité de la syncope affirme le geste d’apparaitre déclaré par le hasard de respiration du sommeil.
La syncope exclame la volonté inexorable de l’aujourd’hui jusqu’à aujourd’hui.
Le ravissement abandonne l’âme au vol en éclats du ciel.
L’évanouissement déshabille la bouche de vertèbres du silence.
L’évanouissement esquisse la cathédrale de vide de l’instinct.
Le vol affirme l’aisance de l’anesthésie.
Le vol savoure la pesanteur par l’aisance de l’anesthésie.
La lévitation affirme l’instinct de savoir dormir en équilibre sur l’érection de son sexe.
Seul le couteau crucial de l'envol sait comment déchirer le chant somnambule de l’intact. Seul le couteau crucial de l'envol sait comment déchirer la lune intacte du chant.
La gravitation gratte la peau d’espace de l’envol.
La gravitation révèle la coquetterie de vide de l’espace.
Il est ridicule de changer la force de gravitation en loi de la raison. Malgré tout il apparait élégant de transformer la force de gravitation en parure de la volonté.
Inventer une forme de matérialisme totémique : le matérialisme totémique de l’âme. Chaque chose apparait ainsi comme le totem de solitude d’une chute. Chaque chose apparait comme le totem d’extase d’une chute particulière.