Innocence
L’innocence apparait comme la bombe absolue.
L’innocence improvise le charme de la violence.
L‘innocence déclare la démesure de la solitude.
Le scandale de l’innocence donne à sentir la prolifération d’insouciance de la solitude du temps.
La souveraineté de l’innocence affirme l’avoir lieu de la chair. La souveraineté de l’innocence affirme la forme intense de la chair par le lieu même où la chute exacte de la chair apparait.
L’instinct cosmétique de l’innocence affirme le geste d’apparaitre comme le funambule alibre de la chute.
La souveraineté de l’innocence sculpte la démesure désinvolte de l’instinct.
Le scandale de l’innocence déclare le coma cosmétique de l’instinct.
La souveraineté de l’innocence affirme l’instinct d’exister à l’intérieur de l’extase inexorable du monde.
La souveraineté de l’innocence parabolise l’obscénité de la joie par la clandestinité cosmétique du destin.
L’innocence détruit le désir d’aveu.
L’innocence détruit la revendication diabolique du droit de vivre.
La souveraineté de l’innocence affirme le hasard de désinvolture de l’injustice.
La souveraineté de l’innocence symbolise la joie d’injustice d’exister.
L’innocence apparait comme l’héroïsme de dormir à l’intérieur du tribunal à l’instant même où le tribunal prononce le verdict du jugement.
La souveraineté de l’innocence sait que le mal est infiniment possible sans jamais apparaitre nécessaire.
Le scandale de l’innocence affirme le geste d’imaginer le mal sans jamais le sacraliser. Le scandale de l’innocence révèle l’inexistence du mal, la subsistance exclusive du mal en tant qu’information de l’être.
L’innocence affirme l’instinct de raturer le mal par l’aveuglement de la grâce.
L’innocence détruit la culpabilité. Malgré tout l’innocence ne détruit pas la malédiction.
La malédiction de l’innocence est de ne pas avoir d’autre sommeil que son dos. La malédiction de l’innocence est de posséder son sommeil comme un fragment de la disparition de son corps, comme un fragment de la paralysie même de sa disparition.
Le malheur d'être homme est d'être désiré, pensé, nommé avant d'exister. A l’inverse, l'innocence inhumaine affirme la volonté d’apparaître à l’existence avant d'être désiré, pensé, nommé.
L’innocence affirme la nécessité d’apparaitre à la fois en deçà de la possibilité de la mémoire et de l’impossibilité de l’oubli.
La volonté souveraine de l’innocence affirme le geste d’apparaitre en deçà du mimétisme du désir.
La certitude inouïe de l’innocence calligraphie l’éclair de mépris du visage.
La certitude inouïe de l’innocence calligraphie le tonnerre taciturne de la foudre à l’intérieur du visage.
La certitude alibre de l’innocence détruit le désir d’infini de la vérité.
Le scandale de l’innocence déclare le désespoir debout du coma.
Le scandale de l’innocence affirme le geste de vouloir l’immobilité comme parure.
L’apocalypse de l’innocence affirme la parure de monstruosité du paradis.
Le scandale de l’innocence symbolise par dissociations d’idées.
L’innocence apparait par la suite du silence. C’est pourquoi le savoir reste stupide lorsqu’il ne rencontre jamais la tentation de l’innocence.
La clandestinité de l’innocence affirme le jeu de posséder une couleur au lieu du cœur. La clandestinité de l’innocence affirme le jeu de posséder la couleur d’alcool de la monotonie au lieu du cœur.
La candeur exclame les vertèbres du vent.
La candeur apparait cruciale sans y croire à crâne nu.
L’insouciance de la candeur insinue le laconisme d’ailes du crâne en dehors de la pensée.
La candeur utilise les ailes comme des béquilles afin de marcher au dos de la terre.
La candeur acquiesce à la transhumance des étoiles par la violence du comment ça va.