Métamorphose
Ce qui transforme n’est pas le je. Ce qui transforme n’est pas l’autre. La métamorphose apparait comme le ça du sommeil. La métamorphose apparait comme le ça tu du sommeil. La métamorphose apparait le ça tu sauf du sommeil.
La métamorphose affirme l’apocalypse du sommeil. La métamorphose affirme le tohu-bohu d’immobilité du sommeil.
La métamorphose apparait comme la catastrophe cosmétique du sommeil. La métamorphose affirme la répétition de solitude du monde comme catastrophe cosmétique du sommeil.
Il apparait préférable plutôt que de revendiquer la transgression des différences, d’affirmer la transformation cosmétique de l’extase.
La métamorphose reste sans valeur lorsqu’elle n’est rien d’autre que le désir de fuir la mort.
La métamorphose survient à la fois en dehors du temps et de l’éternité. La métamorphose affirme le geste de mourir comme extase de frivolité de l’instinct.
La métamorphose affirme la volonté évanouie de l’immortalité.