Océan
L’océan ourle le coma.
L’océan ourle l’exubérance du coma.
L’océan ourle l’aisance d’extase du coma.
L’océan ourle le hurlement de silence du coma.
L’océan apparait comme funambule cul-de-jatte du sommeil.
L’océan ausculte le lointain.
L’océan embrasse sa disparition.
L'océan bégaie la clandestinité de l’immense.
L’océan exclame le laconisme de l’illimité.
L’océan parachute le ciel à la surface de la terre.
L’océan somnole comme le cimetière en lévitation de la terre.
L’océan ourle le cimetière de ravissement de la terre.
L’océan adonne le stéthoscope du besoin de ciel de la terre.
L’océan culotte et déculotte la terre. L’océan culotte et déculotte la démesure intime de la terre.
La langue de luxure de l’océan contemple la crudité de s‘il vous plait de la terre.
La sagesse d’indécence de l’océan savoure les déclarations de nudité virtuose comme souveraine de la terre.
L’océan ourle la déchirure projectile de l’intact.
L’océan ourle la peau projectile de l’épouvante inachevée.
L’océan ourle un chaos d’esquives. L’océan ourle une anarchie d’ellipses, une anarchie d’ellipses laconiques.
L’océan ourle le souvenir de vide de l’au revoir.
L’océan ressemble jusqu’à l’abandon. L’océan ressemble la solitude jusqu’à l’abandon.
L’océan ressemble jusqu’à l’exubérance de la solitude. L’océan ressemble jusqu’à l’exubérance de bonté de la solitude.
L’océan catapulte la bouche rituelle de son immobilité. L’océan catapulte la bouche de ressemblance, la bouche de ressemblance rituelle de son immobilité.
L’océan abandonne des bouches défénestrées par des odeurs d’étoiles.
L’océan soude la saoulerie des étoiles. L’océan soude l’abattoir contorsionniste des nébuleuses.
L’océan apparait comme un yo-yo. L’océan apparait comme le yo-yo de la nécessité. L’océan apparait comme le yo-yo de l’inexorable. L’océan apparait comme le yo-yo du silence. L’océan apparait comme le yo-yo de brouhaha du silence. L’océan apparait comme le yo-yo de brouhaha de la nécessité. L’océan apparait comme le yo-yo de brouhaha de nécessité du silence.
L’océan ressemble à l’hybridation d’un jeu d’échecs et d’un yoyo. L’océan ressemble à un jeu d’échecs où s’affrontent la superficialité de la chute et l’exaltation de la monotonie. Cet affrontement incohérent et loyal provoque le repos de fluidité de l’abime.
A l’intérieur de l’océan, les molécules d’eau jouent aux échecs avec la mémoire du ciel.
Le yoyo de l’océan somnole jusqu’à l’au revoir de l’ainsi.
Le problème de l’océan apparait extrêmement simple.
L’océan pose et repose des problèmes d’inconnu extrêmement simple.
L’océan apparait toujours là et toujours changeant. L’océan apparait comme la métamorphose du toujours là. La présence de l’océan apparait plus sublime encore que celle de la terre parce que cette présence apparait à la fois comme celle d’une forme et d’une force, celle d’une constance et d’un mouvement.
L’océan apparait comme un aphorisme immense. L’océan apparait comme un aphorisme que les vagues essaient par désespoir comme par jeu à la fois d’envelopper et de développer, d’exposer et d’éviter, de révéler et de ne pas révéler.
La surface de l’océan évoque son obsession.
L’océan ourle l’aisance du naufrage. L’océan formule le naufrage des continents.
L’écume suggère l’obsession mutine de l’océan. L’écume suggère les souvenirs timides de l’océan.
Les vagues surviennent comme les virgules d’exclamation de l’océan.
Les vagues surviennent comme les mâchoires de cynisme énamouré de l’océan.
Les vagues de l’océan inventrent une voix de rêve à la fois voulue comme dévolue par la chute d’une bouche.
Les vagues de l’océan exposent les mâchoires de chansons de l’écume.
Les vagues de l’océan évoluent comme des nonchalances d’aisselles ornées d’élévation. Les vagues de l’océan surviennent comme la nonchalance acharnée des éternuements de l’alcool.
Les vagues de l’océan ourlent les toboggans d’abstraction de la clarté.
Les vagues de l’océan coagulent l’au revoir comment ça va de l’ainsi.