Respiration
La respiration anticipe toujours.
La respiration anticipe la certitude comme paralysie de l’extase.
La respiration déclare le strip-tease de l’âme.
La respiration jaillit jusqu’à sauf.
La respiration jaillit jusqu’à comme sauf.
La respiration décapite le vide jusqu’à sauf.
La respiration décapite le vide jusqu’à comme sauf.
La respiration affirme la parole d’irresponsabilité du feu.
La respiration adonne la crucifixion de facilité du feu.
La blessure debout de la respiration écrit à la surface du papier d’apocalypse du feu.
Le gag de la respiration déclare l'insouciance de l'incendie.
La débauche de certitude de la respiration calligraphie la peau de silence de l’incendie.
L’incendie de la respiration crucifie le crâne du miracle avec des déflagrations d’évidence.
La bicyclette de certitude de la respiration sait comment marcher avec aisance à l’intérieur de la cathédrale de guillotines du gel.
La respiration déclare le magma d’exactitude de la chair.
La souveraineté évanouie de la respiration calligraphie l’équilibre bestial de la chair.
La paralysie de la respiration donne à sentir l’immédiat de l’illusion en dehors de tout. La paralysie de la respiration donne à sentir l’immanence obscène de l’absolu.
La respiration peaufine le poignard de chute du sommeil.
Le parachute de coma de la respiration déclare la solitude inachevée du charme.
La pulsion de gel de la respiration déclare le hurlement de sourires de la joie.
Le viol de joie de la respiration donne la pandiculation de silence du crâne à oui.
La respiration déclare le brouillard d’abstraction de la volonté.
La certitude de la respiration calligraphie la banquise de la foudre.
La pulsion de respirer peaufine l’iceberg de dérobade de l’immédiat.
La respiration révèle la coïncidence du précipice et de la source.
La respiration révulse la translucidité à l’intérieur des os.
Le scandale de poussière de la respiration détruit le labyrinthe de liberté de la lumière.
La parure de la respiration détruit la guillotétine du visage.
La parure d’anesthésie de la respiration détruit la guillotétine de lumière du visage.
La parure d’extase de la respiration détruit la guillotétine de dignité vulgaire du visage.
Le souffle décapite l’œuf.
Le souffle défenestre le vide.
Le souffle viole les souvenirs sans jamais les toucher.
Le souffle catapulte la translucidité de la pudeur.
La foudre du souffle révèle l’instinct éthique du temps.
La foudre du souffle calligraphie la mosaïque d’imminence des os.
La fusillade du souffle cartographie la translucidité du ciel.
La fusillade du souffle affirme le minerai de hurlements de la lecture.
La fusillade du souffle facilite la source à quatre pattes de la voix.
La flèche du souffle peaufine le hurlement du charme.
Le handicap du souffle danse le hasard de féerie de la poitrine à crâne ouvert.
La solitude du souffle calligraphie la pulsion de superflu de l’innommable.
La racine affriolante du souffle exclame le strip-tease de translucidité du ciel.
A l’intérieur de la fascination du souffle, le ciel devient la crudité translucide d’une odeur.
Il apparait préférable plutôt que de penser comme déchet de son absence, de respirer comme le lieu de décomposition immédiate de son utopie.
Il n’est pas indispensable de connaitre la vérité de l’univers afin de savourer la joie de respirer. Malgré tout, il apparait nécessaire d’avoir la certitude de l’existence du monde pour savourer cette joie.
Celui qui affirme la forme alibre de l’instinct apparait déclaré par l’extase de la respiration. Il entre et sort de la respiration à volonté. Et cette volonté coïncide avec son évanouissement.
L’asthmatique inhale des allusions de terre.
L’asthmatique inhale les allusions de terre de la terreur.
L’asthme affirme la cathédrale d’implosion de la poitrine.
L’asthme calligraphie la prolifération des confidences de la foudre à l’intérieur l’enclume de terreur de la poitrine.
L’asthmatique essaie de se pendre avec l’habitude même de respirer.
La ruine de respiration artificielle de l’asthmatique essaie de devenir la cathédrale intacte de la parole.
La cérémonie de souffle de l’asthmatique abandonne sa confiance aux esquives d’ombre des étoiles.
La certitude de l’asthme révèle les postures de préhistoire de la respiration.
L’asthmatique crucifie son enfance avec l’utopie de son souffle.
Le coma de l’asthme bégaie les crucifixions de souffle du crâne.
L’asthme affirme l’athéisme du souffle.
Le souffle de l’asthme défenestre le vide de la certitude.