Alcool
L’alcool déculotte les étoiles.
L’alcool ausculte les constellations.
L’alcool câline la solitude.
L’alcool révèle l’éloquence de l’inouï.
L’alcool boit l’absolu.
L’alcool boit la prolifération de translucidité de l’absolu.
Selon la trajectoire de l’alcool, chaque verre apparait comme le vide in extremis de l’absolu.
Il apparait préférable de boire un seul verre d’alcool par déraison plutôt que de se saouler de façon raisonnable.
Ceux qui boivent énormément pour oublier l’effet incroyable d’un seul verre d’alcool renient l’unicité incroyable du vertige à travers la vulgarité indifférente de l’ivrognerie.
L’ignominie est de boire en secret et d’être ivre en secret ou de boire en public et d’être ivre en public. A l’inverse boire en public afin de devenir ivre en secret ou boire en secret afin de devenir ivre en public, voilà la forme de la noblesse.
L’alcool insinue l’abattoir à bras ouverts du hasard.
L’alcool secrète l’infirmament à bras ouverts du hasard.
Le temps de l’ivresse ne va pas dans tous les sens. Le temps de l’ivresse multiplie les trajectoires de zéro fois du hasard.
Le vertige de tranquillité de l’ivresse révèle l’étrangeté de devenir l’asymptote même de son détachement.
L’alcool précipite le hasard de la pudeur par la lenteur de l’énigme.