Arbre

 

 

 

 

 

 

 

Les arbres bandent d’imagination.

 

 

 

Les arbres composent les acrobaties du silence.

 

 

 

Les arbres apparaissent comme les virtuoses de l’immobilité.

 

 

 

Les arbres imaginent les pulsions de la paralysie.

 

 

 

Les arbres affirment l’audace d’indécence de la pulsion d’apparaitre immobiles.

 

 

 

 

 

Les formes végétales révèlent l’équilibre du vertige. Les formes végétales révèlent le ravissement de l’équilibre entre terre et ciel.

 

 

 

La posture de l’arbre donne à sentir la trajectoire de gestes aveugles du ciel.

 

 

 

Seul le plaisir de l’arbre sait comment rencontrer la trajectoire de crudité du ciel.

 

 

 

 

 

Par pudeur préférer ne pas parler en présence d’un arbre. Par pudeur préférer se taire quand un arbre apparait face à son regard.