Chant
Le chant sculpte la nudité du souffle.
Le chant révèle la chirurgie cosmétique du souffle.
La voix du chant révèle la cicatrice de foudre du souffle.
La voix du chant insinue un vitrail de souffles. La voix du chant insinue le vitrail de souffles du silence.
Les paupières de souffle de la voix favorisent le hasard d’anesthésie de l’ascèse.
Le chant respire les coups de poignard du ciel.
Le chant survient comme le funambule frivole de sa disparition.
Le chant donne à voir la boucherie de bijoux du vide.
Le chant révèle la déhiscence d’équilibre de la voix.
Le chant déclare l’élan minéral de la chute.
Le chant adonne l’assentiment de translucidité de la chute.
Le chant affirme le devenir chose du crâne. Le chant affirme la chose de ravissement du crâne.
Le chant savoure la chute par la respiration d’insouciance du crâne.
A l’instant du chant, le cerveau repose en lévitation à l’extrémité du sexe et la langue devient le nœud de lave du crâne.
Le rêve ne chante pas. La veille ne chante pas. Seul le sommeil projectile de la nuit chante.
Seule la translucidité projectile du sommeil de la nuit chante.
A l’intérieur du chant, le mur devient le chemin.