Cynisme
Le cynique capitalise le néant.
Le cynique pense être heureux lorsque son angoisse gagne de l’argent.
Le cynique vend sa vie à la transparence de la pensée. Le cynique masque son absence de corps à travers la transparence de sa pensée.
L’outrecuidance du cynique est de cacher son néant à travers la transparence de son cerveau. Le cynique orne son cerveau à travers des prophéties de tortures futiles.
Le cynisme dissèque l’éternité.
Le cynique sature son cercueil de nombrils.
Le cynique désire être à chaque seconde enceint de son agonie. Le cerveau du moraliste cynique est un singe à l’agonie au centre d’une virgule de cristal.
Le cynique échange à chaque seconde sa vie contre l’acte de faire semblant de tuer son cadavre.
Le moraliste cynique croit que la mort est un secret. Le moraliste cynique croit que la mort un secret que chacun cache en soi et qu’il ne peut signifier qu’aux autres.
Le moraliste cynique annonce à chaque pas les funérailles indécidables d’une fleur.
Le cynique conscient ressuscite les vivants dans le corps des morts et reproduit ainsi leur vie en tant qu’éternité. Le cynique inconscient tue les hommes qui sont déjà morts et reproduit ainsi leure mort à l’infini.
L’insomnie du massacre est le masque du moraliste cynique.
Le cynique est le messie de sa propre absence.
Le cynique croit au messie de la distraction.
Le cynique croit au Dieu qu’il sodomise.
Le moraliste cynique adore l’idée automatique d’un Dieu inconscient.
Le cynisme est la timidité de l’inconscient.
Le cynisme éternue l’inceste.
Le moraliste cynique est le fœtus de son propre masque.
Le moraliste cynique désire être crucifié selon l'œillade d'un œuf.
Le cynique désire affamer la loi.
Le cynisme est le désir d’avoir faim en tant que pur possible de la pensée.
Le désir du cynique est d’observer la théorie de ses intestins à travers l’insomnie de son cerveau.
Le moraliste cynique rédige des testaments selon l’incertitude de la faim. Le moraliste cynique accomplit des prophéties pour distraire l’ennui de sa faim.
Le moraliste cynique croit que l’unique façon de reconnaitre un homme est de voir son estomac.
Le moraliste cynique emploie les sanglots anthropophages des anges pour gober comme si de rien n’était les estomacs des autres hommes.
Le cynique respecte le pardon de ses excréments.
Le cynique se cache au centre de l’idylle de ses excréments.
Le cerveau du cynique est l’excrément du sinon.
A la seconde de l’adieu, le moraliste cynique examine exclusivement l’anus de l’autre.
Le moraliste cynique monnaie des montagnes d’adieu à travers la mansuétude de ses excréments.
Le cynisme cybernétise l’imbécillité.
Le cynique pense qu’il y a une hygiène de l’ignorance.
Le cynisme est l’emphase futile de la sincérité.
Le moraliste cynique croit qu’il dit la vérité à chaque fois qu’il ne sait pas ce qu’il dit.
Le cynique souhaite que son cœur soit le centre interdit de son corps.
Le cynique dispose d’autant de cerveaux qu’il a abolis de sentiments.
Le cynique désire se nourrir, se laver et se soigner avec l’absence de ses sentiments.
Le cynique confond le bonheur et l’exhibitionnisme d’invisibilité de son cœur.
A chaque battement de son cœur, le squelette du cynique fait volte-face sans que son corps ne bouge.
Le cynique est de la race des paresseux du ça.
Le cynique compte ses rapports sexuels tel l’insomniaque compte les moutons dans l’espoir de s’endormir.
Le moraliste cynique désire jouir avec n’importe quel mort qu’il a connu vivant et même avec ceux qu’il n’a pas connus.
Le cynique s’habille de la trahison de son âme. Le cynique exhibe l’habit de trahison de son âme.
La malédiction du cynique est de ne pouvoir avoir une âme que lorsqu'il la trahit.
Le cynique craint d’être trahi selon le miracle de son nom.
Le moraliste cynique est le mendiant de son ennui.
Le moraliste cynique rêve aux ordres de scepticisme de la liberté.
La lame de la guillotine est le miroir du moraliste cynique.
Le moraliste cynique pense que les mendiants sont tous des imposteurs. Le moraliste cynique pense que les mendiants demandent exclusivement des mensonges.
Le moraliste cynique croit que l’absence d’un homme est obligatoirement la prostitution de sa présence.
Le cynique n’est ni un esclave, ni un homme libre. Le cynique est un chien dont la chance est le collier.
Le cynisme situe. Le cynisme est de situer et d’être situé. Le cynisme est de déterminer à chaque seconde la place de sa vie sans jamais chercher à sentir l’avoir lieu de son existence.
Le cynique se situe sur le seuil d’un labyrinthe d’étincelles.
Le cynique ricane mort et encielé.
L’idiot cynique a été un jour mordu par l’horizon. L’idiot cynique est celui qui à un instant d’extrême bonheur a été un jour mordu par l’horizon.
Le cynique désire traverser le miroir parce qu’il a peur d’être poignardé par l’équilibre de désespoir du ciel.
Le moraliste cynique emploie une langue morte pour prophétiser ses insultes.
Le cynique atteste la distraction du désert en employant des instruments à théoriser la torture.
Le cynique cache la futilité de son sacrifice au centre de sa vengeance.
Le moraliste cynique rédige son testament à travers l’anonymat de ses organes.
Le martyr du cynisme désire ressusciter dans le trait d’esprit de son pseudonyme.
Le visage du cynique sentimental révèle le vagin d’invisibilité de sa parole.
Le cynique sentimental collectionne les billets de banque en tant que billets doux.
Le cynique sentimental sodomise les cœurs avec une timidité démoniaque. Le cynique sentimental sodomise l’hypothèse explétive des cœurs.