Don à Oui
Le don déclare le jeu de la terreur.
Le don déclare la chose de solitude de la chair.
La monstruosité d’innocence du don déclare le magma d’imminence de l’extase.
Le don démesure l’immédiat.
Le don détruit l’horizon par la translucidité aveugle de l’instinct.
Le don affirme le jeu d’envisager la décapitation.
Seule l’insouciance de terreur du don sait comment esquiver avec joie l’ubiquité de lumière de l’être.
Il apparait nécessaire afin d’exister comme un matérialiste athée sans être un cynique pervers, d’affirmer la monstruosité d’innocence du don.
Le don à oui déclare la répétition d’impureté de la grâce.
Le don à oui déclare le scandale d’immobilité clandestine du monde.
Le don à oui déclare l’extase cosmétique du monde comme chute impeccable du paradis.
Le don à oui déclare l’extase inexorable de l’existence comme obscénité alibre de la chose immobile du destin.
Le don à oui respire la facilité mystique de l’instinct.
Le don à oui respire la facilité mystique de l’instinct comme rituel d’anesthésie du crâne.
Le don à oui affirme le gag de grâce d’exister à feu et à sang tu sauf.
Le don à oui détruit l’obligation infinie de l’échange. Le don à oui surgit en dehors de l’échange du sens.
Le don à oui ne croit ni à la transcendance du je ni à la transcendance de l’autre. Le don à oui affirme chaque chose du monde comme fragment de oui et forme de tu. Le don à oui affirme chaque chose du monde à la fois comme cible d’oubli de l’extase et comme écran d’ascèse du destin.