Identité
Le moi est une obligation logique sans nécessité. Le moi est une obligation théologique. Il n’y a de moi que lorsque le visage de l’homme se change en signe de Dieu. Il n’y a de moi que lorsque le visage de l’homme se divinise à travers la lumière de l’anonymat.
L’obligation de l’identité est l’incertitude indécidable de l’anonymoi.
L’anonymoi est le mimétisme du miroir lui-même. L’anonymoi est simultanément le suppôt et le véhicule du jugement. L’anonymoi est le moteur du jugement.
Tout un chacun connait qui je suis y compris moi en tant que représentant de tout un chacun. C’est la raison pour laquelle le moi n’a aucune importance.
Le moi est le propre purin. Le moi revendique le droit de s’approprier sa puanteur.
L’identité mutile le visage à travers la transparence de la pensée.
Le doute de crime de l’identité est d’être à chaque seconde espionné à travers le masque de digestion infinie de son visage.
L’identité change le visage en horloge de la distraction.
L’identité est la jalousie de la justice. L’identité est d’être jaloux de la justice et d’être juste à travers sa jalousie.
L’identité est d’être l’otage de son absence.
L’identité est un lapsus de Dieu.
L’identité est diabolique. L’identité atteste le diabolisme de l’être.
L’identité est le désir d’être connu et que cette connaissance soit le signe d’une reconnaissance infinie.
La subjectivité en tant que signe d’un autre signe n’est ni un bonheur ni un malheur, c’est une neutralité, la neutralité d’une situation, d’une cituation, la situation d’être cité en tant que témoin du tribunal d’ubiquité de la lumière.
Le nombril est le masque de la sincérité.
Le nombril organise le tribunal de l'idylle. Le nombril organise le tribunal du rien du tout.
Le nombril est l’œil de l’interdiction de devenir aveugle.