Joie
La joie déclare la certitude de la chair.
La joie déclare la certitude de la chair par l’excès d’exactitude du hasard comme par l’excitation de calme de la nécessité.
La joie affirme la certitude de la chair jusqu’à approcher la solitude de l’âme.
La monstruosité de la joie savoure la certitude de mourir sans y croire.
La joie invente la certitude d’exister au jour la nuit l’instant.
La joie déclare l’instinct de silence contorsionniste du destin.
La joie détruit le désir de juger par la volonté de la sensation.
La joie déclare la parabole obscène de la nécessité d’exister.
La joie oublie l’angoisse du désir d’être pur par la parabole impeccable de la bestialité.
La joie affirme le geste de décapiter le vide du visage par la parabole de nécessité de la sensation.
La joie improvise le tohu-bohu de l’aujourd’hui.
La joie déclare le cosmos cosmétique de l’innocence.
La joie rature le paradis par le coma cosmétique de la grâce.
La joie affirme l’instinct d’incarner la chute de nécessité du paradis.
La joie jongle avec l’élégance du besoin comme avec la certitude du tabou.
La joie jongle avec la chute de l’indésirable comme avec la lévitation de l’instinct.
La joie jongle avec le hasard de la sagesse comme avec l’innocence de la terreur.
La joie affirme la volonté d’imaginer par l’érosion de terreur de l’immédiat.
La joie joue à perdre le temps à l’intérieur de la possession de l’espace.
L’irresponsabilité de la joie affirme le jeu de perdre la chose de dehors du temps.
L’extase de la joie méprise la souffrance de la pensée.
L’extase de la joie apparait quand la posture alibre de la volonté survient en dehors du désir de bonheur.
Le scandale de la joie affirme le geste de ne jamais demander pardon au plaisir.
Quand la joie apparait destinée à une seule existence, la joie survient comme la forme de facilité de la terreur.
La scandeur de la joie surgit à oui comme à tu. La scandeur clandestine à ciel ouvert de la joie surgit jusqu’à oui tu sauf.
L’ascèse de la joie n’est pas de rire du néant. L’ascèse de la joie n’est pas non plus de concevoir le néant de façon sérieuse. Il est aussi stupide de désirer rire du néant que de respecter le néant à travers la série de sérieux de l’infini. L’ascèse de la joie affirme le geste de mépriser le néant par le rituel cosmétique de la disparition. L’ascèse de la joie affirme le geste de mépriser le néant par la suite transfinie du vide.
La joie déclare le gag de l’équilibre. La joie déclare le gag d’équilibre du vide. La joie déclare le gag d’équilibre du vide au jour la nuit l’instant.
La joie apparait comme l’inverse de l’ennui. L’ennui désire ne jamais répéter l’existence et imiter sans cesse la vie. La joie affirme le geste de répéter à chaque instant l’existence sans jamais imiter la vie.
La jubilation déclare l’illisibilité à sang nu du destin.
La neige de bestialité de la jubilation projette l’extase de monstruosité du destin.
La gaieté bégaie des cathédrales d’herbes.
La gaieté bégaie la pandiculation d’intact du hasard.
La gaieté déclare le gag d’un crâne debout face à la terreur fragile de l’ouragan.
L’insouciance pétrit des précipices.
L'insouciance inhume le hasard du miracle à ciel ouvert.
Les paumes de l’insouciance inventent le puits de l’ascèse.
L’insouciance invente des orgies de baignoires, des débauches de savon, des lessives de mains lascives.
L’euphorie affirme la catastrophe cosmétique la certitude.
L’efficacité de l’euphorie apparait en deçà du vrai et du faux.
La drogue de l’enthousiasme provoque le jeu de respirer la translucidité de l’espace sans jamais respirer la stupidité de l'air.