Justice

 

 

 

 

 

 

 

La justice désire tout de l’homme.

 

 

 

La justice désire tout de l’homme excepté sa présence.

 

 

 

La justice adore l’homme lorsqu’il est absent et ignore l’homme à l’instant où il apparait là.

 

 

 

 

 

La justice est la jalousie de virginité du néant.

 

 

 

La justice est la virginité de survivre en tant que lumière du rien du tout.

 

 

 

La justice jouit de la virginité de l’inceste.

 

 

 

La justice jouit du virus de lumière de la virginité.

 

 

 

La justice atteste les ultimatums de virginité de l’incertitude.

 

 

 

 

 

La justice désire l’incertitude de la vérité à travers l’insignifiance de la peur.

 

 

 

La justice est le péché. La justice est le péché de croire en la connaissance du bien et du mal. Le diabolisme de la justice est de croire en la connaissance du bien et du mal.

 

 

 

La justice est une abjection lorsqu’elle désire se prouver en tant que vérité. La justice est une abjection lorsqu’elle demande qui plus est d’être juste à celui qu’elle condamne.

 

 

 

 

 

Chaque organe du corps de l’homme juste est le cerveau d’un reniement occulte.

 

 

 

Ceux qui désirent être justes veillent à chaque seconde à coté de leur odeur. Ceux qui désirent être justes anéantissent la candeur d’absurdité de leur odeur.

 

 

 

Celui qui est juste inconsciemment est identique à un criminel consciencieux.

 

 

 

 

 

Le juge est le jumeau de son suicide.

 

 

 

Les juges sont les suppôts du suicide parfait.

 

 

 

 

 

Un témoin est un juge qui n’a pas la force d’être un juge. Un témoin est un juge impuissant et fatigué.

 

 

 

Le représentant de la justice est compétent pour n’importe quelle fonction y compris pour celle de criminel.

 

 

 

La stupidité des juges est de condamner à mort ceux à qui ils n’ont pas le courage de dire qu’ils ont oublié leurs noms.

 

 

 

 

 

Le jugement n’a jamais lieu. Le jugement anéantit la multitude des lieux.

 

 

 

Le jugement dernier est de ne pas sentir que le monde existe. Le jugement dernier est de croire que le monde n’est qu’un rêve engendré à travers le sens de la vie. Le jugement dernier est de croire au sens de la vie sans jamais sentir la présence du monde.

 

 

 

L’ironie du jugement dernier est de ne pas s’accomplir le dernier jour. Le jugement dernier s’accomplit entre temps. Le jugement dernier prophétise le à tout à l’heure de l’univers.

 

 

 

L’ironie du jugement dernier récite l’unité à l’envers de l’univers.

 

 

 

 

 

Le jugement excrémente le masque de la gloire.

 

 

 

Le jugement emploie des fœtus d’ange en tant que sentinelles du sphincter anal.

 

 

 

Le jugement accomplit la parthénogénèse de l’humanité.

 

 

 

Prier à travers son estomac est le lapsus de virginité du jugement.

 

 

 

 

 

Le tribunal est la prison de transparence de la liberté.

 

 

 

Le tribunal est le labyrinthe de lumière de l’anus.

 

 

 

Le tribunal est l’asile des exhibitionnistes de la loi.

 

 

 

 

 

Pour le tribunal, la loi est la raison insignifiante de la faim. Pour le tribunal, la loi est le simulacre infini de la faim.

 

 

 

Au tribunal, la jalousie de la mort dénombre l’unité de la lumière à travers les ultimatums d’insomnie du néant.

 

 

 

Le tribunal est l’abattoir des monstres. Le tribunal torture les monstres à travers les fleurs d’éternité de l’horizon.

 

 

 

 

 

Effacer les enfants est la drogue du tribunal.

 

 

 

Effacer les enfants est la distraction d’insomnie d’être juste inconsciemment.