Lumière
La lumière ne transcende pas les choses du monde. La lumière ne révèle pas les choses du monde. La lumière apparait comme une des choses du monde.
La lumière est le centre du monde. L’ultimatum de distraction de la lumière est le centre du monde.
La lumière est le mensonge quotidien de l’éternité.
La lumière condamne le monde à l’éternité de la mort.
Le rien du tout de la lumière est le désir de liberté de l’interdit.
Le rien du tout de la lumière mime l’inceste de l’interdit.
La lumière mâche la distance.
L’hymen de la lumière est le simulacre de la faim.
La lumière fait éternellement semblant d’avoir faim sans jamais manger.
L'insomnie de la lumière abolit le hasard de la présence.
La virginité de la lumière change le corps en suppôt d’anonymat de l’identité.
La culpabilité de la lumière est l’obligation de s’anéantir pour se changer en vérité.
Lorsque la vitesse de la lumière est identique à la vertu, la gloire insignifiante des simulacres anéantit le rythme de l’illusion.
Lorsque la proie est la lumière, l’éternité est en avance sur le temps.
La vitesse de la lumière développe la vulgarité de l’ultime.
La vitesse de la lumière atteste la parthénogénèse éternelle du néant.
La vitesse de la lumière voile le monde à travers les ultimatums de virginité du néant.
La vitesse de la lumière change le monde en ersatz de la distraction du néant.
La vitesse de la lumière ne détruit pas l’emplacement. Au contraire la vitesse de la lumière en tant que pur déplacement change l’espace en emplacement de l’éternité. La vitesse de la lumière anéantit l’avoir lieu du monde.
La vitesse de la lumière indifférencie le proche et le lointain à travers l’ubiquité de la simultanéité.
Croire à la vitesse de la lumière est indifférencier Dieu et le jugement dernier. Croire à la vitesse de la lumière est croire que Dieu est ce qui légitime l’univers à travers un jugement ultime à la seconde même où l’univers est anéanti. Croire à la vitesse de la lumière est croire que Dieu est le néant ultime de l’univers.
La vitesse est un pur désir sans volonté autrement dit une peur. La vitesse est la peur de rester immobile.
L’idéal de l’homme moderne est de survivre en tant que virus de la vitesse de la lumière.
La vitesse de la lumière en tant qu’elle s’adresse unanimement à tout un chacun est la plus stupide des maladresses érotiques.
La vitesse de la lumière est le bavardage de mutisme de la vérité.
La vitesse de la lumière oblige le cadavre de la vérité à avouer son nom.
L’urgence engendre l’inertie fastidieuse de la pensée.
L’urgence change l’homme en horloge de l’éternité.
L’accélération est l’asile de ceux qui ont peur d’être fous.