Main
La main ressemble à.
La main ressemble à l’unicité de l’innombrable. La main ressemble à l’unicité innombrable de l’immédiat.
La main ressemble à la paume d’oubli de sa disparition.
Entre les mains repose la démesure de l’approche. Entre les mains repose le charme d’impureté de l’approche.
Entre les mains apparait l’impureté translucide de l’approche. Entre les mains apparait l’audace de candeur de la chute. Entre les mains l’approche repose la chute.
La forme des mains ressemble à la marge du futur.
Les mains reposent comme des exclamations de futur à l’intérieur du présent.
La main apparait comme l’animal de l’imminence. La main apparait comme la racine animale du futur antérieur.
Le futur antérieur de la main affirme la frivolité minérale rituelle de l’au revoir.
Les mains enracinent l’utopie du regard.
Les paumes de la main exclament l’immédiat de l’utopie.
La main adonne la mosaïque d’érosion de l’au revoir.
Le salut de la main déclare le sommeil du crâne comme sourire de la dérive des continents.
Pour celui qui oublie le nom de chaque chose qu'il touche, le monde devient à la fois de plus en plus sauvage et de plus en plus abstrait.
Lorsque l’homme envieux et avide tient quelque chose à l’intérieur de sa main, il ne renonce jamais à ce qu’il tient, cependant il renonce à chaque fois à la forme de sa main.
La subtilité des doigts suggère le maquillage chirurgical de la main.
La translucidité des doigts insinue le totem de l’indécence. Le hasard de translucidité des doigts insinue le totem de certitude de l’indécence.
Les caresses immiscent de minuscules déserts.
Les caresses immiscent les déserts interdigitaux du s’il vous plait.
Les caresses catapultent le désespoir sans pardon du crâne.
Les ailes apparaissent comme des handicaps de mains.
Les ailes apparaissent comme des mains qui ne savent pas comment étreindre la terreur immédiate de la terre.