Orage
L’orage déclare la débauche de terreur du ciel.
L’orage déclare le brouhaha d’anesthésie du ciel.
L’orage exclame l’énigme de hasard du ciel.
L’orage épanouit une confusion d’équilibres.
L’orage exclame la débauche de bonjour à au revoir de l’espace.
L’orage déclare l’orgie d’enthousiasme taciturne du coma.
L’orage compose d’anarchiques sécrétions de nudité.
La cérémonie de l’orage imagine des conversations de ventres.
L’orage amplifie la confiance d’épouvante du dos.
L’orage improvise un tango de cathédrales.
L’orage éjacule la boulangerie des statues.
Quand survient l’orage, le ciel tombe en parachute à la surface de la terre.
Quand survient l’orage, le rire du ciel fait du trampoline sur l’odeur de la terre.
A l’intérieur de l’orage, les fesses deviennent les fenêtres d’excitation du désespoir.
A l’intérieur de l’orage, la terre apparait comme la peau de l’utopie.