Pendu
Penser est le scepticisme du pendu.
La pensée est l’hésitation automatique du pendu.
Les pendus contemplent le ciel avec leurs couilles.
Les pendus reposent comme des plaisantins à la mord-moi-le nœud.
Pour le pendu, respirer devient un jeu.
Le perdu reste pendu au profil de hasard de la mémoire.
La langue cyclopéenne du pendu catapulte le sourire d’amnésie de l’épouvante.
Se pendre à un parfum révèle la féerie inoubliable de la surdité.
La seule forme de surdité admirable, celle de se pendre à un parfum.