Pluie
La pluie palpe la tentation du ciel.
La pluie palpe la tentation de translucidité du ciel.
La pluie parachute la pulsion d’amnésie du ciel.
La pluie improvise l’espace.
La pluie pulse l’exaltation de translucidité de l’espace.
La pluie improvise la pulsion de translucidité de l’espace.
La pluie palpite d'utopie.
A l’intérieur de la pluie, chaque goutte d’eau apparait comme un geste d’utopie.
La pluie révèle le ghetto d’utopie de chaque goutte d’eau.
La pluie palpe le pullulement de silence du vide.
La pluie palpe l’inconnu. La pluie palpe l’utopie immédiate de l’inconnu.
Le déluge déclare l’intimité du dehors.
Le déluge déclare l’intimité immense du dehors.
Le déluge déclare la terreur lascive du dehors.
Le déluge déshabille la lenteur des nuages.
Le déluge déshabille la débauche de lenteur du ciel.
Le déluge dénude le silence.
Le déluge dénude le silence du paradis.
Le déluge pare comme dénude le paradis.
Le déluge projette la nuit artificielle du paradis.
Le déluge dénude le tohu-bohu de silence du paradis.
Le déluge déclare le strip-tease de paralysie alibre du paradis.
La jubilation de désinvolture du déluge dénude la parure de silence du paradis.