Séduction
La séduction affirme le jeu de disparaitre à l’intérieur même de son apparence.
La séduction savoure la manière par laquelle chaque chair humaine insinue sa disparition par la pulsion précise de son apparition.
A l’intérieur de l’espace de la séduction chaque chair joue avec l’artifice de monstruosité de de son apparition.
La séduction affirme le geste de savoir comment faire apparaitre et disparaitre la force de gravitation de l’âme à volonté.
La séduction affirme le jeu de styliser sa bêtise.
La séduction transforme le tabou en hasard abstrait. La séduction transforme le tabou en fascination efficace du hasard abstrait.
La séduction est d’avoir confiance en son mépris comme de se méfier de son amour.
Ceux qui plutôt que s’évanouir à l’intérieur même de leur image décident de s’identifier à la spectralité de leur masque ne séduisent pas, ils ne font rien d’autre que reproduire la vanité de virginité de l’inconscient.
Il reste préférable d’essayer de séduire ses rêves plutôt que de produire des phantasmes. La séduction joue à dénuder la disparition de son rêve par le geste d’allonger son rêve à l’intérieur de la translucidité de la chute.
La séduction joue à donner des rêves à l’autre par le geste de voler son sommeil.
Le savoir désinvolte de la séduction parvient à incendier les hommes par le seul geste de dire leurs noms.
Le paradoxe de la séduction affirme le geste de savourer les conséquences du désir sans jamais croire au désir lui-même.
Le timide dissèque le cœur de celle qu’il aime avant de désirer l’intégrité de son corps. Le séducteur dissèque le corps de celle qu’il désire avant de l’aimer, cœur exclu.
Le séducteur sodomise les femmes avec son cœur. Le séducteur sodomise les femmes avec le sourire funambulesque de son cœur, avec le sourire de crucifixion funambulesque de son cœur.
La séduction insinue la nécessité du hasard j’oui.
L’audace de la séduction affirme l’extase de vide de la blessure.
Le charme esquive à la fois la transparence et le secret.
Le charme affirme l’énigme paradoxale de la disparition du secret.
Le charme révèle la connivence de la chair avec sa disparition.
Le charme affirme la distinction d’apparaitre heureux sans jamais se soucier de prouver ce bonheur.
Le charme affirme le geste d’inventer la certitude alibre de son bonheur sans jamais se soucier d’avoir raison.
Le charme insinue le geste de savourer la nécessité de son existence sans croire à la vérité de la vie.
Le charme affirme l’insouciance de la terreur.
Le charme affirme le futur antérieur de la chute.
Le charme transforme la chute en geste d’inventer l’amour à blanc.
Le charme sauve ce qu’il déchire. L’audace du charme affirme le geste de sauver la candeur de ce qu’il déchire.
Le charme ravit la solitude des choses sans jamais toucher les choses. Le charme ravit la solitude des choses et abandonne les choses elles-mêmes à l’instinct intact du temps.
Le charme s’amuse à abandonner ses besoins au destin comme si ses besoins étaient des enfants, des enfants abstraits, les enfants d’abstraction du feu.
Le charme architecture les herbes du hurlement.
Le charme compose une architecture de flèches.
La certitude du charme salue avec l’avalanche de la main.
Le charme insinue l’équarrissage de sourires du chaos.
L’équilibre burlesque du charme dissèque l’œuf de la liberté.
Le charme pose la toupie de déchirures de la respiration à l’intérieur de l’habitude de hasard de l’amnésie.
Le charme attend comme le repos du tigre chanté par la lucidité du miracle.
L’élégance transforme le gag de la pourriture en translucidité littérale du hasard.
L’élégance affirme l’aléa de l’excitation comme forme de la discrétion.
L’élégance révèle la subtilité d’apparaitre béni par l’explosion d’équilibre du vide.
A l’intérieur de l’utopie du cœur, l’élégance sait comment regarder le jour jouer aux échecs avec la nuit.