Virginité
La virginité digère la gomme de la lumière.
La virginité atteste la tautologie de la vitesse de la lumière.
Le vice de la virginité est de vérifier l’infini du néant à travers l’automutilation de la lumière.
La virginité est l'ultimatum de néant de l’origine.
L'hymen de l’effacement change l'infini en miroir.
L’ultimatum de la virginité atteste l’urgence de la justice en tant que gomme de l’éternité.
La virginité est ontologiquement virale.
Le virus de la virginité ne simule jamais rien d’autre que la naissance.
Le virus de la virginité est le simulacre de jouissance du néant.
La virginité est le vice de substituer au corps le signe de sa naissance posthume. La virginité est le vice d’attester un effacement du corps qui précède la vie et survit à la mort. La virginité prophétise l’insignifiance infinie du corps en tant que néant de lumière de l’être.
Le corps de la virginité n’est rien d’autre que le désir d’être pur.
Le désir de pureté est l’exhibitionnisme du cerveau.
Le désir de pureté est l’impuissance à offrir sa volonté.
Le désir de pureté est la plus abjecte des épidémies.
Celui qui ne désire rien d’autre que la pureté est condamné à se changer en déchet abject de son désir.
Le désir de pureté est ce que l’éternité de la lumière pense lorsqu’il est trop tard.
La stupeur du désir de pureté est de demander infiniment pardon aux morts.
Le pire est le désir du pur.
La stupeur du désir d’être pur est de changer chaque objet en signe de totalité.
Le placenta de masques de la pureté reproduit le tout.
La gomme atteste la pornographie de la pureté.
La gomme est un placenta de crimes parodiques.
Gommer c’est téter une guillotine. Gommer c’est téter une guillotine avec la gloire incognito de son anus.
La gomme est la guillotétine de l’inceste en tant que lapsus de mutisme de l’incertitude.