Visage

 

 

 

 

 

 

 

Le visage déclare la crudité du vide.

 

 

 

Le visage sauvegarde l’hémorragie minérale du vide.

 

 

 

Le visage révèle l’infirmament volage du vide.

 

 

 

Le visage révèle le vide de la certitude.

 

 

 

Le visage révèle la fusillade de vide frivole de la certitude.

 

 

 

Le visage vole en éclats par l’errance d’insouciance de la certitude.

 

 

 

 

 

Le visage révèle la jonglerie de translucidité de la chair.

 

 

 

Le visage révèle les improvisations de sagesse translucide de la chair.

 

 

 

Le visage révèle les stigmates de syncope de la chair.

 

 

 

Le visage révèle les cicatrices de vertige de la chair.

 

 

 

 

 

Le visage révèle l’équilibre de clarté bestiale du sang.

 

 

 

Le visage révèle les cicatrices de vide du sang.

 

 

 

Le visage révèle la respiration de vide du sang.

 

 

 

 

 

Le visage révèle la répétition de viol de la solitude.

 

 

 

Le visage révèle le prétexte de viol en éclats de la solitude.

 

 

 

Le visage apparait comme le sommeil de viol de la solitude.

 

 

 

Le visage révèle la répétition de viol de la solitude par le besoin de sang du prénom.

 

 

 

Le visage révèle la répétition de viol de la solitude par le besoin de sommeil du sang.

 

 

 

 

 

Le visage surgit comme l’explosion intacte du crâne.

 

 

 

Le visage surgit comme l’extase d'obscénité tacite du crâne.

 

 

 

Le visage peaufine l’apocalypse d’inconnu de l’âme.

 

 

 

 

 

Le visage révèle la répétition de translucidité du cul.

 

 

 

Le visage révèle l’impact de répétition à blanc du cul.

 

 

 

Le visage révèle la violence d’anesthésie de l’instinct.

 

 

 

Le visage révèle la violence de noli tangere de l’instinct comme projection de translucidité du sang.

 

 

 

 

 

Le visage incarne la voix par la fenêtre d'extase du silence.

 

 

 

Le visage incarne la voix par la facilité de terreur funambulesque du sommeil.

 

 

 

La certitude translucide du visage déclare la parure impeccable du sommeil à l’intérieur de la blessure d'immortalité de la voix.

 

 

 

Le visage révèle la chose du chant. Le visage révèle la chose de candeur du chant. Le visage révèle la chose de chute candide du chant.

 

 

 

 

 

Le visage révèle la constellation de joie invulnérable de la terreur.

 

 

 

Le visage révèle la translucidité contorsionniste du destin.

 

 

 

Le visage mange l’imminence du miracle comme euphorie de fraicheur du destin.

 

 

 

 

 

Le visage surgit comme un revolver à jouer.

 

 

 

Le visage surgit comme le revolver de maquillage du vide.

 

 

 

Le visage incruste un revolver de maquillage à l’intérieur du dos.

 

 

 

 

 

Le visage surgit comme une guillotine qui tombe dans le coma.

 

 

 

Le visage ressemble à une guillotine révulsée. Le visage ressemble à une guillotine révulsée par le hasard de l’orgueil.

 

 

 

Le visage apparait comme une guillotine amoureuse. Le visage surgit comme une guillotine amoureuse des miracles de l’oubli.

 

 

 

 

 

Le visage explose de politesse.

 

 

 

Le visage révèle l'imminence d’un cataclysme de courtoisie.

 

 

 

Le visage esquisse des explosions de volonté éthique.

 

 

 

Les visages surviennent comme des bombes à anticipation. Les visages incarnent la clandestinité d’un ciel qui explose à jamais et apparaît malgré tout euphoriquement intact.

 

 

 

 

 

La vulnérabilité du visage provoque l’épouvante.

 

 

 

Chaque visage ressemble à un combat d’innombrables vulnérabilités. Chaque visage ressemble à une bataille de dévolutions, une bataille de vulnérabilités approximatives, un combat de labyrinthes évanouis.

 

 

 

Un visage ému est un crime parfait.

 

 

 

 

 

Le visage révèle l’affect du maquillage. Le visage révèle l’affect de translucidité du maquillage.

 

 

 

Le visage révèle le sommeil cosmétique de la volonté.

 

 

 

Le gag d’orgasme du visage déclare la facilité affriolante du coma.

 

 

 

La jonglerie des sentiments symbolise la sauvagerie du visage.

 

 

 

Celui qui affirme l’apparence clandestine de son visage par la pulsion d‘extase de son sommeil sait que la joie ressemble à un jeu de la malédiction.

 

 

 

 

 

Le visage révèle l’envol de l’érosion.

 

 

 

Le visage vole des intuitions aux déchirures du ciel.

 

 

 

Le visage peaufine la volupté d’amnésie du savoir. Le visage peaufine la volupté mathématique, géologique, astronomique de l’amnésie.

 

 

 

 

 

Le visage révèle le ci-git de hasard du vent.

 

 

 

Le visage peaufine le tombeau du vent.

 

 

 

Le visage hume l’équilibre de crudité du vent.

 

 

 

Le visage révèle l’utopie du désespoir au dos du vent.

 

 

 

 

 

Le visage apparait comme le visa de l’âge.

 

 

 

Le visage apparait comme la page de peau utilisée par la chair pour franchir les multiples frontières de l’âge.

 

 

 

Le visage révèle la mutation d’âge du vide.

 

 

 

 

 

Le visage apparait comme le labyrinthe d’habitude de la chair. Le visage apparait comme le labyrinthe paradoxal d’où il semble évident de sortir et où il reste malgré tout tabou d’entrer.

 

 

 

Le visage apparait comme un livre à jamais illisible. Le visage apparait comme un livre à jamais illisible parce qu’il survient clandestiné comme gracié par la parure d’amnésie du temps.

 

 

 

 

 

Il y a un gouffre funambule à l’intérieur de chaque visage. Chaque visage peaufine le gouffre funambule de la démence.

 

 

 

Le visage survient parfois comme l’ange anthropophage de l’imminence.

 

 

 

Le visage apparaît toujours comme une révélation, une révélation en dehors du vrai et du faux.

 

 

 

Chacun perd sa naïveté mentale le jour où il découvre l’idiotie de son visage. Chacun perd sa candeur mentale le jour où il a la révélation de son visage en tant que masque tautologique de la mort.

 

 

 

Le visage apparait parfois comme une lettre dont l’enveloppe est identique à l’envoi. Le visage apparait parfois comme la lettre du non loin de là.

 

 

 

Le visage utilise les tombes à la manière de boîtes à lettres. Le visage parle aux phrases comme si c'était des hommes.

 

 

 

Un visage devient inoubliable quand il a l’audace d’apparaitre en deçà du désir de gloire.

 

 

 

 

 

Il y a un orgueil de la gueule.

 

 

 

La gueule affirme l’orgueil d’apparaitre donné. La gueule affirme l’orgueil d’apparaitre donné au cosmos. La gueule affirme l’artifice d’orgueil d’apparaitre abandonné au cosmos.

 

 

 

La gueule projette le visage à l’intérieur de la chute alibre du silence.

 

 

 

La gueule apparait comme l’artifice de la fierté. La gueule apparait comme l’artifice de terreur de la fierté.